« La confiance… ça se mérite? »

Je rédige cet article, suite à une rencontre que j’ai fait avec un politicien très amical, qui s’est livré à moi, suite à la perte de la chefferie de son parti. J’ai donc tenté, par l’article qui suit, à résumer l’essentiel de son message, ses commentaires.

Vous connaissez l’expression « La confiance, ça se mérite », qui est d’ailleurs parfaitement illustrée, lors des votes intérieurs créés dans les Partis politiques. En effet, après 159 jours consécutifs dans un parti, ce dernier entre en élections intérieures qui peuvent parfois, pour certains, devenir réellement dommages.

Bonjour, à vous, merci d’être là.
– Tout le plaisir est pour moi, monsieur.

Vous avez bâti un parti politique, il y a près d’un an.
– En effet, j’ai démarré mon parti politique de mes mains, je l’ai nommé comme je le voulais et je me suis bâti une belle équipe, autour de moi. Tout se passait bien, l’économie du parti allait de bon train et je n’ai rarement eu des commentaires négatifs en ce qui concerne mes collègues.

À la dernière élection intérieure, que s’est-il passé?
– Comme vous le disiez, après près d’un an de durs travaux pour bâtir le parti politique, je me retrouve détrôné de mon poste de « Secrétaire Général » et c’est mon « Porte-Parole » qui a réussit à obtenir le pouvoir.

Vos membres n’avaient plus confiance en vous?
– Mon « Porte-Parole » leur a promis un salaire énorme, bien trop grand pour la capacité de payer de mon parti. Après tant de travail, je me retrouve simplement « Membre » de MON parti.

Comment avez-vous pris cette nouvelle?
– J’étais bouleversé, attristé et humilié. J’ai eu l’impression que l’on m’a joué dans le dos, pendant un bon moment. Pourtant, j’étais présent à tous les jours et tous mes membres étaient pris en considération.

Mais cette pratique est tout à fait normale, le fait de faire des élections.
– Je le sais bien, mais j’ai bâti ce parti politique et je me retrouve maintenant au pied du mur, puisque j’ai rapidement quitté le parti. Je suis indépendant.

Vous aurez un autre parti? Vous en rejoindrez un?
– Non, je suis complètement indépendant et je continuerai de l’être.

Quel message avez-vous à lancer?
– À tous les chefs de partis, même si vous gouvernez depuis longtemps, vous êtes TOUJOURS assis sur un siège éjectable. Toujours. Et ça, je l’ai compris à mes dépends.

Que recommandez-vous à ces « chefs de partis »?
– De déclencher des élections lorsqu’ils sentent que la confiance de tous est en leur faveur. C’est ce que j’aurai dû faire, bien avant.

Merci beaucoup, Monsieur.
– Merci à vous.
par michaels


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