Réfléchir ou vomir #1

Réfléchir ou vomir. Voici un dilemme (lemme) bien ardu. Réfléchir me ferait bien trop mal à la tête, alors que vomir avec délectation pourrait soulager mon bide déjà endolori par les litres, que dis-je, Kilolitres de bières ingurgitées plus tôt dans la soirée.

C’est approximativement à 00h30 pétante que j’ai pris une décision. M’envoler. Avec les oiseaux migrateurs qui parcourront moult paysages, les déserts d’Alaska, en passant par les Pyrénées du côté du Mexique. Peut-être une escale sur les magnifiques plages de Moscou ? On ne sait jamais, les oiseaux sont imprévisibles,  un peu comme les mioches de 2 ans qui vous régurgitent (ce mot ressemble étrangement à méningite. Fou, ça.) leur repas au visage, sans même prévenir. Ils se croient tout permis, en plus ! Ils peuvent roter à gorge déployé, pour recevoir des « Oh, comme c’est mignoooon »,  alors que, lorsque sur le quai du métro je me permets ce petit écart, je ne reçois que des regards méprisants, et non jamais de petits commentaires sympathiques à mon égard. Et gare à celui qui dira « oui mais les enfants sont insouciants, mignons … » ! Non mais c’est vrai, quoi. Mignon mon cu … postérieur, oui ! Ils ont la face cramoisie, toute fripée telle une peau de testicules, sont chauves (donc n’ont pas de cheveux. C’est pour que Shado comprenne, laissez tomber), il leur manque la moitié des dents, … Pas de quoi s’émerveiller. Et puis, insouciants, ils tètent des lolos dès le plus jeune âge, tout de même, hein ! Chose que certains VPMiens (je ne vise personne. Enfin si, mais passez outre) ne feront avant … Hum. Chose que certains VPMiens ne feront.

Pardon, je m’emporte, et je raconte que des chevaleries. (Âneries, chevaleries … z’avez saisi ?)

C’est alors que, visitant joyeusement le forum de notre site VPM, je tombe, et ce pour la 34^ème fois de suite dans la journée, sur un sondage. Là, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder mémé dans les orties. A croire que, tout contents d’avoir découvert un site qui fait des sondages, ils se sont dit « Tiens, on va en faire un par heure, ce sera drôle ! ». J’ai pourtant pas fait ça lorsque j’ai découvert mon site de zoophilie. Et pourtant, y aurait de quoi faire, avec ça. Mais j’ai un minimum de respect, et je sais que VPM est peuplé de nombreux animaux, donc évitons de choquer les mœurs (et non pas les morses. Ha. Ha.) En effet, VPM devient une véritable animalerie … Je vais bientôt pouvoir créer mon arche. (Voila que je me mets à reprendre les blagues de Stoat … je suis tombé bien bas.)

J’ai alors renversé mon bureau, déversant sur le sol mes nombreux mouchoirs usagés (je suis … hum … très enrhumé, ces temps-ci. OUI EN ÉTÉ, OUI.), ainsi que ma calculatrice qui a décidé de m’afficher « Low Battery » en pleine épreuve de bac, et ce pour la première fois de ma vie. Dans un boucan infernal, accompagné d’un petit morceau de flûte à bec ( ?), l’écran de mon ordinateur renversé, je laisse exploser ma colère en tapant violemment sur quelque chose qui ressemblait étrangement à mon nounours favori. Enorme inquiétude, très vite apaisée lorsque je compris que je ne tapais non pas sur mon nounours adoré qui a bercé mes nuits étant petit, mais simplement sur mon petit frère âgé de 3 ans. Rassuré comme pas deux, je pris ce morceau de chair amoché et le glissai dans mon congélateur, avant d’y coller dessus un post-it avec écrit « Bébé à bord ». En même temps, quelle idée de laisser trainer ce mioche par ici ? C’est aussi stupide que de faire quotidiennement des sondages à chier des bulles par terre, ou d’écrire un article pour VPMédias.

C’est après cette mésaventure que je me décide enfin à remettre de l’ordre dans mon bureau, ainsi que dans mes cheveux. Sans succès. C’est pourquoi je me suis acheté une décapotable. Oui oui ! Sans mentir, c’est comme une jeune fille : une fois dedans, ça déchiiiiiire ! (oui c’est pas fameux. Mais si t’es pas content, t’avais qu’à l’écrire toi, l’article.). Ne me demandez pas comment j’ai fais pour me la payer, c’est une longue histoire, et cela prendrait trop de temps à vous raconter.

Mais je le fais quand même : C’est donc un jour d’été, alors que je me promenais en Bosnie-Herzégovine (va écrire ça, ouais.), je rencontrai (oui oui, ça se conjugue comme cela. C’est du passé simple, c’est pas compliqué) Carlos, mon ami d’enfance. Il me dit alors « Mais, qu’est-ce que tu fais par ici ? », ce à quoi je m’empressai de répondre « ‘Sais pas ». « Ah ben moi non plus, c’est rigolo ! » répliqua t-il. C’est pourquoi nous décidâmes (Dam dé oh, oh, oh oh !) de migrer vers la Turquie en Deltaplane. Arrivés donc au pays du soleil Levant, et de la babouche, nous nous sommes mis en tête d’effectuer quelque chose d’incroyable. De fou, de jamais fait, pour créer le buzz et ainsi devenir riche (là, l’argent rentre en jeu dans l’histoire, ce qui veut dire que je n’ai pas totalement perdu le fil, et que ça reste, presque, cohérent).

Il apporta alors deux pinces crocodiles qu’il disposa sur mes tétons (oui oui) à la manière de … ben de rien, en fait. Puis, il alluma le jus. Ce fut à la fois épouvantable, mais pas désagréable. Les passants, abasourdis devant un tel spectacle, ne cessèrent d’applaudir et de nous envoyer quelques pièces. Mais, au fil des jours (et des passages à l’hôpital), les pièces se transformèrent en billets, qui eux-mêmes se transformèrent en lingots d’or. Et, de là, j’ai pu me payer la fameuse décapotable ainsi que rembourser le deltaplane endommagé après un atterrissage légèrement … mouvementé (je ne peux pas être bon en tout, excusez moi ! En même temps, quelle idée de mettre des poteaux électriques en pleine ville. Mais d’un autre côté, cette rencontre avec les quelques 300 000 volts fut une sorte d’entrainement pour ce qui suivi et que l’on qualifiera bientôt d’exploit ! Et oui, grâce à notre spectacle de pinces croco et de tétons, nous avons pu entrer dans le Guinness Book des Records. Page 325. Petite fierté).

Je tiens tout de même à féliciter le lecteur courageux (ou inconscient. C’est au choix) qui a réussi à tenir jusqu’ici la lecture. Mais je tiens aussi à le prévenir que ce n’est que le début d’une fanfaronnade comme vous n’en n’avez jamais vue !

A suivre ? Je sais pas. Pour savoir, il faudrait que j’aie un minimum d’esprit, de conscience, de lucidité, de…oh et puis merde.

Un mot de l’auteur concernant l’article ? « A trop chercher la perfection, vous ne trouvez que du foin. Et c’est fon, le boin, surtout quand on est un cheval. » Merci !