Une nouvelle présidence qui commence

Nous tenions tout d’abord à remercier les nombreux VPMiens qui nous ont fait confiance en nous permettant d’accéder à la magistrature suprême. C’est une belle responsabilité, et nous aurons à cœur de mettre très rapidement en place notre programme.

Les valeurs que nous avons défendues, le jeu, l’ambiance, la fête, l’esprit de convivialité, seront forcément au menu de la mandature.

Nous voulions revenir sur cette première journée de présidence, afin de rappeller que, du début jusqu’à la fin, nous avons défendu l’idée d’une présidence qui dépasse les clans et les conflits, qui vise à rassembler toute la communauté.
Moins de 24 heures après les résultats, un déchainement de haine, d’insultes viennent proférer. Nous le regrettons !

Les gens qui décident de partir bouder, de divorcer, de rendre les clefs, ou tout simplement de s’exprimer par l’insulte ne pouvaient pas avoir cette capacité à rassembler. Nous ajoutons les fourbes, les sournois, à l’instar du pécheur venu taquiner le gourdon, qui ont tenté leur coup de Trafalgar.
Je mesure que cette belle énergie déployée pour nous abattre n’a pas fonctionner ; et que elle ne peut que susciter des frustrations. Nous respectons ce travail, nous respectons vos convictions. Malgré tout votre engagement, ce projet s’est effondré.

Nous voulions deviser à l’instar d’un Cyrano de Bergerac, comme aurait dit Rostand en son temps. Quelques petits vers, que les prudes d’entre vous trouveront obséquieux, plus qu’un long fil rouge dissertant, illustreront une humeur dispendieuse.

« je crois qu’elle regarde…
qu’elle ose regarder mon nez, cette camarde !
que dites-vous ? … c’est inutile ? … je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! Non ! C’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
-qu’est-ce que c’est que tous ceux-là ? -vous êtes mille ?
Ah ! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le mensonge ?
tiens, tiens ! -ha ! Ha ! Les compromis,
les préjugés, les lâchetés ! …
que je pactise ?
Jamais, jamais ! -ah ! Te voilà, toi, la sottise !
-je sais bien qu’à la fin vous me mettrez à bas ;
n’importe : je me bats ! Je me bats ! Je me bats !
oui, vous m’arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
que j’emporte, et ce soir, quand j’entrerai chez Dieu,
mon salut balaiera largement le seuil bleu,
quelque chose que sans un pli, sans une tache,
j’emporte malgré vous,
et c’est mon panache. »