Je fais du zèle. En tant que journaliste exemplaire, je publie cette Semaine VPMienne, qui ne devrait l’être que la semaine prochaine si l’on en suit le roulement avec le Bilan dela Communauté. Mais que voulez-vous, j’aime mes quelques 3-4 lecteurs, tout simplement.
Alors, avec mon physique de rêve, mon humour acadabrantesque et mon sex-appeal Rocco-siffredien, je m’en vais vous conter ma semaine de merde.
Lundi, alors que je suis dans la rue, à signer multiples autographes à des gamines pré-pubères au visage bouffé par le maquillage j’en arrive avec horreur à désirer toutes ces pouffs, à la voix aussi crispante que celle de Céline Dion lorsqu’elle décide de gueuler dans un micro. Faut dire, ça fait un sacré bout de temps que je n’ai pas eu l’occasion de tremper mon biscuit. Entre tout le boulot que je dois faire pour VPMédias, et mon mandat cafouilleux de président, je n’ai pas eu le temps de me dorer le nombril sur des plages remplies de jeunes pucelles en manque, ni donc de faire des rencontres propices à danser la bamboula devant un Milf aux seins siliconés.
C’est pourquoi, après avoir choisis trois de mes fans qui me semblaient moins périmées que les autres, je me dirige vers un hôtel dont les étoiles sont aussi peu nombreuses que les sujets de conversation intéressants dont disposent ces jeunes filles dégueulasses. Je suis servi.
Depuis le temps, j’en avais même oublié comment se composait une vulve, surtout celle d’adolescentes en chaleur. C’est marrant, celle de ma mère me paraissait plus fripée. Bref.
Une fois m’être vidé, soit donc l’équivalent de la mer morte déversée en seulement quelques minutes (Je suis le Lucky Luck du sexe), ou autrement dit les chutes du Niagara au bout de mon pénis, je remercie les trois baleines (en pleine Mer Morte, c’est pas étonnant.) qui ne daignent même pas payer la chambre, me laissant seul ici, mon bout de viande retombé ridiculement tel un soldat sur le front touché au combat, ainsi que mon préservatif qui apparemment n’a pas tenu le choc, et ne ressemble maintenant plus à … rien. Si l’une d’elles est enceinte, j’attaque en justice cette société de préservatifs, et je broie le mioche dans un mixeur. En même temps, quelle idée d’acheter des capotes au Leader le plus proche … Pour ce qui est de la qualité, on repassera.
Ne croyez pas que je compare ces connasses à des morceaux de viande bonnes qu’à me procurer du plaisir aux pieux et à me faire à bouffer une fois le boulot effectué. Ça n’est pas mon genre, et ça ne le sera jamais, puisque du coup, elles sont partis, et je suis obligé de m’empiffrer de pizza achetée au commerce du coin. Il ne manque plus qu’une jeune Nafissatou entre par inadvertance dans ma chambre d’Hôtel, fraichement habillée en ce rude été, pour que ma journée soit radieuse. Manque de pot, je n’ai eu la visite d’aucune métissée perverse.
Mardi, alors que certains trahissent et traumatisent leur allié en campagne tel un Louistiti en quête de popularité, je pleure. En effet, en lisant le magazine l’Equipe, je suis tombé sur un article traitant de la Ligue des Champions. Et c’est maintenant officiel, le terme « Ligue » me sort par les trous de nez. J’en fais même des cauchemars. Je suis seul dans une forêt, attaché à un arbre (donc jusque là, c’est plutôt un rêve. Un très bon rêve, même, qui relève en fait plus d’un fantasme.) et un nain bossu qui boite s’approche de moi et me crie « La ligue reviiiiient, la liiiigue revient ! ». J’en tremble encore. Elle n’est en plus jamais vraiment partie, cette enflure.
Il est vrai que le forum de VPM n’est à présent plus qu’un tas de topics dont le sujet est la Ligue, celle de Spend’, celle de Felenon, celle des animaux, … bref, on y comprend plus rien. On se croirait sur BFM TV, à assister à longueur de journée à la même chose, avec de temps à autres une nouvelle qui à bougé, mais le sujet de fond qui reste le même. Felenon s’amuse de Spend’, Spend’ s’amuse de tout VPM, et VPM ne s’amuse plus.
Cette Ligue, qui ne représente pas mieux que mes déjections quotidiennes qui viennent décorer mes toilettes, se dissout, puis se reforme, puis se multiplie, puis s’annule, … sans cesse. Si bien que j’ai l’impression d’assister à un épisode de Secret Story en direct chaque jour. Un coup Vanessa se met en couple avec Jean-Michelin, un coup elle se barre pour copuler avec Frédérique, puis elle revient en pleurs dans les bras de l’autre con. Et ainsi de suite. Non mais c’est vrai ! Pourquoi ils nous servent encore cette émission, aussi peu intéressante que « Mot de Passe » présenté par un animateur aux blagues déprimantes, et au rire très peu convainquant, dont le charisme ne dépasse pas celui d’un fœtus handicapé ?
Les Français et VPMiens en ont marre, des émissions ont l’on voit une bande de cons avec trois poils au menton en train d’organiser des partouzes dans des chambres et dans les piscines. Loft Story, c’est dépassé, les mecs.
Comment peut-on faire de l’audience sur ça, bon sang … ?! Surement parce qu’ils mettent ce programme juste après les Feux de l’Amour, et que du coup, tous les vieux qui se sont endormis devant leur série préféré ne peuvent zapper ou éteindre le poste.
Ouais, c’est surement ça. En même temps, les feux de l’amour et Secret Story, c’est du pareil au même. Suffit de remplacer quelques dialogues : « Oh, Brandon, embrassez moi, grand fou. » qui devient « Oh, Laeticia, baise avec moi, biatch », et on obtient la même chose. Chaque semaine, rien n’a évolué, et on a donc l’impression d’assister à chaque fois au même épisode.
Enfin … je m’arrête là.
Jeudi, c’est Spaghettis.
Vendredi, mauvaise nouvelle. Jean-Luc Delarue est mort. Ayant trop de respect pour les personnes trop vite parties, je ne vais pas vanner sur cet homme qui laissera une trace dans notre cœur, mais seulement me contenter d’insulter tous les malfrats sur terre, bien que ça n’ait aucun rapport. Bande de connards.
Voila qui est fait.
Après, a-t-il mérité sa mort ou non, après toute la farine qu’il a ingéré … ça se discute. (Clap clap clap) Mais au fond, sans rire, personne ne mérite de mourir. Même la blondasse raciste IRL male lunée (et même Mâle tout court, vu sa gueule) aux allures de son père, qui arriverait à dédiaboliser le diable en personne, ne mérite pas cela. Par contre, se faire écraser par un troupeau de chevaux poursuivis par 4 éléphants enragés, ça … je ne dis pas. Mais c’est une toute autre histoire, pour un tout autre moment.
Samedi, mauvaise nouvelle. Neil Armstrong est mort. Le premier homme qui a posé son pied sur notre Lune si lointaine et inaccessible n’est à présent plus que poussière. (Du moins, s’il a été incinéré. Chose que j’espère, sinon, ça casse mon jeu de mot déjà peu convainquant. Oui poussière … poussière de lune, … J’espère que vous aviez saisi. Hum)
Du coup, je me dis que les Armstrong aiment se mettre en scène, ces temps-ci. L’un qui clamse, l’autre qui perd ses nombreux titres au Tour de France, … c’est fort, tout ça. Je dirais même plus, c’est Strong ! …..
Alors, en tant que journaliste aigris et peu inspiré par ce qu’il tente de rédiger, je me demande lequel des deux peut être le plus méritant. Du coup, Neil comme Lance, ils ont eux deux atteint des sommets. Alors, vous me direz, « La lune, c’est plus loin que le sommet du Tourmalet ». J’ose vous donner raison. MAIS, avouez que c’est plus simple d’atteindre la Lune, bien blotti dans un cigare géant, le cul posé sur un matelas, plutôt que de se trimballer un vélo avec des supporters aussi cons les uns que les autres qui vous tapent dans le dos, et vous crient d’accélérer, alors que bon dieu, le pauvre coureur est déjà à son maximum, et après tout si ces enfoirés ne sont pas contents, qu’ils aillent eux même enfourcher un vélo et se lancer dans cet enfer !
Bordel de cul.
Tout ça me rappelle la célèbre chanson de Nougaro, … « Armstrong je ne suis pas noir, je suis blanc d’EPO ! ». Non mais c’est vrai quoi. Et puis là, il va avoir du mal à nous faire croire qu’il s’est enfilé 30 kilos de viande empoisonnée. Ou alors, c’est parce qu’après chaque étape, il allait bouffer chez ma mère, mais j’en ai pas le moindre souvenir.
Bref, il ne fait pas bon de s’appeler Armstrong ces jours-ci.
Dimanche, je me dis qu’une fois encore, j’ai dépassé les bornes. Et qu’il faudrait bien que je me rattrape en sortant quelques vannes inspirant le politiquement correct, sans que j’ai à me justifier de mes écarts. Dimanche, je me dis qu’une fois encore, je me réserve la semaine prochaine pour mon Mea Culpa, et qu’il ne fait pas bon de terminer un article si sale par un humour cucul et passe partout. Dimanche, cette journée ne rattrapera donc pas les autres, et, vous me l’excuserez, sera aussi à chier que les précédentes.
Je terminerais donc. « C’est un petit article pour moi, mais un bond de géant pour VPMédias ! »
Bof.
Une semaine s’est écoulée, mais VPM reste encore à surveiller …
Commentaires
3 réponses à “Une Semaine VPMienne … #9”
Excellent :D
En tant que présidente officielle de la ligue (d’ailleurs dissoute par moi), je demande la suppression de ce torchon.
Merci aux administrateurs de faire le nécessaire dans la journée faute de quoi un procés sera intenté à leur encontre.
Bises, bises, bises !
(ah mince, je me suis trompée de post ? bon, tenez pas compte de mon avis. Euh sauf si vous voulez bien.)
Comme déjà dit, une des meilleures. A enregistrer et relire. :)