OuLiVo : 1e épreuve !

Nous vous rappelons le sujet proposé à nos candidats :

Vous devrez, en une dizaine de lignes, faire la meilleure introduction possible pour votre histoire, choisissez entre suspens, humour, ou autre chose qui pourrait vraiment capter l’attention du lecteur et qui lui donnerait envie de voir la suite. Cette épreuve est notée avec un coefficient 1.

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Antoinedubois :

Chapitre premier : Unsustainable

Ça y est, la lumière s’éteint à nouveau, le brouhaha indescriptible se mue en un vacarme soudain, empli de cris d’hystérie et de hurlements de soulagement. Après deux heures d’attente, debout, dans l’atmosphère étouffante de la salle bondée, ponctuées par une première partie décevante, le public exulte. Ses stars tant espérées s’apprêtent à entrer sur la scène impressionnante de l’Arena de Montpellier. Here we are. Les premiers violons retentissent. Le premier, Matt fait son apparition, les spectateurs ne tiennent plus et poussent comme jamais les décibels. Climax. Bientôt Dom et Chris le suivent. L’ambiance est extraordinaire, dans aucun concert, je n’ai connu pareille sensation, ni pareille furie. Dans un grand geste, il saisit sa guitare, la pend à son cou, et pose sa main droite sur le manche. Puis, brusquement, il la descend le long des cordes qui se mettent à rugir…

Vagal :

Orthographe/syntaxe 5
Intérêt du récit 4
Originalité 4
Bonus 0
Total 13

Krustyfrancky :

15/20
Oh yeah !

L’ambiance est là. Inévitablement, on est pris dans la foule, on se voit hurler aux cotés de milliers de fans, enfin soulagé de voir les artistes après plusieurs heures d’attentes. La description est parfaite. Ni trop, ni pas assez, à mon gout. J’apprécie également l’entrée des artistes. Ca ne donne pas du « Untel, untel, untel et untel entrent sur la scène sous les cris hystériques du public ». J’aime par exemple le simple « Climax. ». Inutile d’ajouter un verbe, un COD, ou quoi que ce soit d’autre. Paf, il entre en scène, suivis ensuite de ses potes qui eux auront droit à une phrase entière et construite. On est en fait vraiment dans « l’action », avec le narrateur, et ça rend l’histoire bien plus vivante. Et … en plus … il y a du présent ! Youhou !
Enfin bref, les dernières phrases (prise de la guitare, première note jouée), tout simplement parfaites. Elles nous laissent sur notre faim, et on souhaite vraiment connaître la suite.

Félicitations !

Dragalex :

13/20
C’est clairement très bien écrit. Un style fluide, clair, relativement riche. Deux choses me déçoivent un peu : pas de grosse prise de risque stylistique ou thématique pour le moment, et un suspens pas franchement monumental sur la fin. Mais armé d’un si bon style, tu devrais réussir à produire quelque chose de beaucoup plus explosif à la prochaine étape. ;-)

Louistiti :

Antoinedubois : Assister à un concert de Muse, mon rêve. C’est peut-être pour cela que j’accroche bien à ton introduction. Mais je pense que même quelqu’un qui ne s’y intéresse pas accrocherait. Tu décris l’univers particulier de la salle de concert, avec tous ces bruits, ces hurlements, ces cris… cette sonorité et cette ambiance finalement si intime aux salles de concert. De plus, ton titre, également titre sur leur dernier album, colle également parfaitement avec ton texte. L’énergie de l’homme, le chaos… Ici, l’énergie et le chaos de la salle de concert. Bref, une intro très charmante.
Je te mets la note de 17.

MOYENNE : 14,5/20

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Flutococo :

C’est l’histoire d’une licorne à trois pattes qui nageait dans le lac d’une forêt hantée ! Elle était seule et perdue (ben oui dans une forêt la nuit il fait sombre, et les licornes n’ont pas un grand sens de l’orientation). Elle décida de tourner en rond pour s’occuper un petit peu. C’est alors qu’elle trouva une cabane (et oui quand t’es perdue, tourne en rond tu retrouveras ton chemin :D). Elle y rentra pour voir ce qu’il y avait dedans. C’est alors qu’elle y trouva un ordinateur allumé, avec le site VPM dessus ! C’était une excellente découverte ! Elle appela donc son ami machinchose (un mélange de truc et de bidule) pour qu’il puisse en profiter aussi ! Et c’est ainsi que va commencer la magnifique histoire d’une licorne et d’un machinchose dans la forêt noire qui jouent à VPM !

Vagal :

Orthographe/syntaxe 4
Intérêt du récit 2
Originalité 3
Bonus 1
Total 10

KF :

8/20
Oui, c’est dur. Et non, je n’ajouterais pas la formule faite et refaite impliquant la participation de mon pénis. Bref.
J’ai trouvé cette introduction trop … pauvre. On comprend bien que l’on aura à faire à un genre humoristique, décalé, et ça semble très sympa, mais pour le moment, l’humour ne passe pas réellement. De plus, j’ai remarqué quelques petits soucis de construction, de syntaxe, …. Par exemple, « Elle y rentra » aurait été mieux en « Elle y entra », ou « la magnifique histoire d’une licorne et d’un machinchose dans la forêt noire qui jouent à VPM ! » en « la magnifique histoire d’une licorne et d’un machinchose qui jouent à VPM dans la foret noire ».
Ce ne sont que des détails, c’est sur, mais j’aime lorsque c’est carré !
Ah oui, et surtout, surtout, PAS de smiley. Ca casse tout le charme du texte !
Enfin, je pense qu’un texte … comment dire … « construit » de façon plus originale, aurait été mieux. Car, je « c’est l’histoire de » est un peu redondant, et je m’attendais au contraire à quelque chose de plus recherché, genre un début in medias res, un truc inattendu, qui nous laisse en haleine et nous donne envie d’en savoir plus.

C’est dur, mais pour cette introduction, je le serais pour tous. J’espère VRAIMENT être étonné, agréablement surpris. Osez, comme le dirait Dragalex. Faut pas avoir peur de l’originalité !
Courage ! C’est un petit 8, mais un 8 encourageant !

Drag :

10/20
Le côté délirant peut séduire, mais je trouve le style un peu trop « enfantin ». Un peu trop « bisounours », même si c’est sans doute en partie voulu, hein. Du coup, ce n’est pas le plus grave, mais ce qui me gêne davantage, c’est qu’il n’y a concrètement pas de suspens. Et c’est principalement ce critère qui compte : est-ce que j’ai envie de lire la suite à la lecture des premières lignes ? En fait, ça manque de richesse, de prise de risque, de parti pris stylistique ou contextuel. Surprends-moi la prochaine fois ! :)

Louistiti :

Un univers totalement loufoque ! J’aimais beaucoup le début de ton introduction, qui était très drôle. Cependant, plus j’avance dans la lecture, plus je suis déçu du résultat. A partir du moment ou ta licorne à trois pattes trouve l’ordinateur et se met à jouer à VPM… l’humour devient assez lourd. Enfin tu aurais pu mieux exploiter le côté loufoque, pour qu’il ne paraisse pas trop redondant.
Je te mets la note de 10.

MOYENNE : 9,5/20

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Davsapere :

Manque d’investissement, refus de compréhension du psychisme enfantin, hostilité envers les techniques nouvelles de la pédopsychiatrie… Tel est le jugement sans appel qu’un asocial bardé de diplômes m’as porté tel un instituteur à son élève. Ma femme joue, alors, à merveille, le rôle des parents devant le bulletin de note tandis qu’un somptueux ouvrage d’un autre visionnaire, chantre de la pédopsychiatrie n’étant visiblement jamais resté avec un môme plus d’une demi-heure, jouait, avec tout autant de brio, celui des cours obscurs et (abs)cons. Cependant, dans une centaine de pages illustrant un profond delirium psychanalytique, un passage retint mon attention, du moins plus que les autres… (cet ouvrage constituant une parfaite illustration de la théorie de la relativité : après que l’auteur est soutenu durant un chapitre entier que nourrir son rejeton avec des merguez, fait, indubitablement, de lui, un futur scatophile, le lecteur est, en droit d’être surpris lorsque s’ensuit une théorie un-tant-soit-peu sensée… Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !). Le paragraphe en question défendait l’idée selon laquelle enfermer l’enfant dans le carcan d’un monde irréaliste et biaisé conduisait, inéluctablement, à un choc traumatisant lors de la confrontation à la réalité et serait, ainsi, la cause du trouble caractéristique de la période adolescente. C’est au beau milieu de cette déroutante lecture, qu’apparaît à l’entrée du salon, l’« être rationnellement irrationnel » du bouquin que je dépose immédiatement pour en saisir un autre, hautement plus intellectuel : le livre de contes pour la sieste de ma fille. C’est en montant l’escalier vers sa chambre que le dilemme fit rage et que les mots de notre Sigmund contemporain me revinrent à l’esprit… Ma décision est faite : s’ils veulent de la confrontation à la réalité, ils vont être comblés…

Vagal :

Orthographe/syntaxe 5
Intérêt du récit 5
Originalité 4
Bonus 1
Total 15

KF :

14.5/20
Là, y a de la maitrise. Beaucoup de maitrise, oui.
Points négatifs : Parfois quelques défauts de ponctuation, et également, une légère tendance à prolonger sans cesse certaines phrases, surement dans un excès d’inspiration. Alors, en effet, elles sont très belles, le style est excellemment respecté, mais parfois, un petit point n’est pas de trop, pour repartir de plus belle. Car, déjà que c’est assez « lourd », en terme de technique, alors si en plus, tu nous permets pas une petite pause de temps en temps, le lecteur ne s’en sortira pas.
Ici aussi, on semble confronté à un texte qui engage une profonde réflexion, et c’est tout à fait intéressant, même si l’on a du mal parfois à suivre et à se repérer dans ce récit car l’on passe parfois d’une réflexion philosophique à l’action du personnage (monte les escaliers, dépose le livre, en prend un autre, ….)

Mais sinon, y a pas à dire, c’est impressionnant. Mais, ça manque de légèreté, voila tout.

Drag :

14/20
C’est percutant, rythmé, rentre-dedans, costaud. Beau travail. La phrase entre parenthèses est un peu lourde présentée ainsi, et le retour au texte un peu violent, du coup. Le thème me plaît, j’ai hâte de lire la suite… Cela dit, on peut noter que la plupart des contes sont justement un biais de confrontation des enfants à la vie réelle, d’une dureté incroyable dès qu’on creuse un peu plus loin que le 1e degré, surtout dans leur version originale. Tu dois sans doute connaître, mais la « psychanalyse des contes de fées » (Bettelheim) aborde parfaitement cet aspect de la chose. Bref, tu m’as mis en appétit.

Louistiti :

Très bonne introduction que tu nous livres ! Un vocabulaire très rechercher (peut-être parfois trop ?), un style travaillé, une histoire bien ficelée.. En clair, une introduction passionnante. Bon, un petit point négatif quand même : elle est assez longue. Là où les autres ont respecté la dizaine de ligne, tu as fait plus de 20 lignes. Mais cela n’a pas tellement d’importance.
Je te mets la note de 17.

MOYENNE : 15,125/20

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Ernienab :

C’était un samedi matin ou j’avais fais la grâce matinée. Il était 11 heures et je devais aller déjeuner au mac do car j’étais invité par ma petite ami .
Soudain je vis un gigantesque trous noir. J’avais peur … Tellement peur que je chia dans ma culotte. J’allais mourir vierge! Le trou noir m’aspira comme un aspirateur aspire la poussière . Soudain, je me retrouva comme avant, en train de me préparer pour aller au macdo …

Vagal :

Orthographe/syntaxe 2
Intérêt du récit 1
Originalité 1
Bonus 0
Total 4

KF :

6/20
Ah non, je suis désolé, mais là, y a encore pleins pleins d’efforts à faire.

D’une part, les « je marcha », « je rigola », « j’encula » et cetera, c’est à bannir. Mais vraiment, il faut faire gaffe à ça. Tout comme à l’orthographe générale, qui n’est pas des meilleures malheureusement et qui enlève encore plus de crédibilité à ton introduction.
Après, j’ai déjà pu faire la remarque sur certains textes mais … l’amorce est peut attrayante. Il faut vraiment faire un effort de style, et éviter de simplement raconter ton histoire pour vite terminer tout ça. Non, il faut poser le récit, et essayer de jouer avec le style, la forme du texte pour donner un intérêt à l’histoire. Ne pas hésiter à miser sur l’originalité, l’inventivité.
La péripétie n’est pas ce que j’ai vu de meilleur, mais on ne peut juger avec si peu d’élément. Simplement, je n’apprécie guère les références à, par exemple « Macdo », ou de grandes enseignes comme celle-ci. Ca nous renvoie à la vie réelle, et devient vite étranger à l’histoire et au personnage, puisque l’on s’imagine notre propre mode de vie, avec notre propre monde. Je sais pas comment expliquer mieux cela, c’est compliqué.
Sinon, le « j’allais mourir vierge » m’a bien plu, tout comme l’histoire de l’aspirateur. On a au moins une métaphore dans ce texte.

Encore de gros efforts à fournir, on attend la suite avec impatience !

Drag :

8/20
« Tellement peur que je chia dans ma culotte » : totally made my day. C’était volontaire ou pas ? ^^ « Je me retrouva ». Ok, c’était donc pas volontaire. C’est un peu court en fait… Il ne se passe pas grand chose. C’est trop simple à mon goût. Pourtant, il y aurait sans doute moyen de raconter la même chose avec 1000 fois plus de relief, tu ne crois pas ?

Louistiti :

Je dois avouer que ton introduction m’a déçu. Une histoire assez peu intéressante, assez attendue, sans rebondissement. Il me semble que tu aurais pu tourner l’histoire du réveil différemment, là on s’y attend trop. Enfin tu aurais peut-être dû rendre les choses d’une manière un peu plus romantique. On dirait que tu n’as pas vraiment de fil conducteur. Ta copine, le McDo, ta peur extrême, ta virginité, à nouveau le McDo… Pour moi, ça ne va pas. Il manque quelque chose, ou alors y a quelque chose en trop.
Je te mets 7.

MOYENNE : 6,25/20

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Golden:

Ce matin, j’ai voulu acheter un sandwich au poulet.
Simple me direz vous. Certes. Aller à la boulangerie, demander mon sandwich au poulet à ma boulangère chérie adorée, payer et repartir. D’une banalité affligeante.
Le truc qui ferait même passer l’illustre « Aujourd’hui, j’ai mangé une pomme » comme un évènement à promouvoir de toute urgence sur les réseaux sociaux.
Mais ce matin, le monde s’est ligué contre moi. Oui. Le monde. Entier. Bien entier, même, avec un début, un bout, une consistance, un milieu et même un troufion. Comme le poulet, d’ailleurs.
Vous me traiterez peut-être d’illuminée. Vous me penserez peut-être paranoïaque.
Oui, vous croirez peut-être tout cela.
Mais moi, je vous le dis ! Acheter un sandwich au poulet, alors que le soleil levant dit bonjour au dimanche, que les curés s’apprêtent à gaver les petits enfants d’hosties douteuses, que les ménagères plus très fraîches traînent leur bourriquette, que les maris volages rentrent chez eux par la petite porte et que les derniers ivrognes du week-end se vautrent avec allégresse dans leur coma éthylique roulant sur leur fond de bouteille JB, pour moi, ce fut la péripétie de ma vie.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 6
Intérêt du récit 6
Originalité 5
Bonus 1
Total 18

KF :

14/20
Ouais ! Je dis ouais !

Un début vraiment plaisant à lire. Ici aussi un certain style, qui fait que les phrases s’enchainent avec une certaine facilité, légèreté. L’histoire parait loufoque, mêlant humour et sérieux, puisque l’on va avoir droit à une péripétie extraordinaire, apparemment. Et cette introduction nous donne largement envie d’en savoir plus.
Mon passage préféré, et métaphoriquement très plaisant : « Mais ce matin, le monde s’est ligué contre moi. Oui. Le monde. Entier. Bien entier, même, avec un début, un bout, une consistance, un milieu et même un troufion. Comme le poulet, d’ailleurs. » Super.

Un petit indice glissé entre ces belles phrases concernant la suite des évènements aurait été tout de même sympathique. Peut-être impossible, car trop évident et qu’il casserait tout le charme de l’histoire ?

Drag :

13/20
Un style bien reconnaissable, beaucoup d’humour, une belle accumulation finale pour planter le décor, définir une ambiance, ancrer l’histoire dans un cadre déjanté. Je ne saurais bien dire pourquoi, je suis un peu resté sur ma faim sur la fin (oui, lol). Il manque un petit élément de la suite ou un début d’entrée en matière de la scène que tu vas raconter pour me donner envie de connaître la suite. Bref, il manque un véritable élément d’accroche.

Louistiti :

Quand acheter un sandwich au poulet devient une véritable épreuve ! A partir d’une situation pourtant très banale (c’est comme manger une pomme, comme tu dis !), le burlesque que s’en dégage fait de ton intro quelque chose de tout à fait original, et assez drôle.
Je te mets la note de 14.

MOYENNE : 14,75/20

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Humaniste :

Dans un parc tard le soir. Le parc est très rarement fréquenté à cette heure ci, Une femme s’assied sur un banc et elle admire les étoiles.
Elle a des gants en velours noir, une longue robe noir qui couvre ses seins et descend jusqu’aux genoux. Elle a également des longues chaussettes noirs attachés à sa culotte semi transparente noire et elle a soutient gorge semi transparent noir aussi. Pour terminer le tout, elle a mis une paire de talon de 10 cm noir également. Physiquement elle a les yeux noirs, les cheveux longs et noirs mais la couleur de peau pâle.
Paul est sorti tard d’une soirée avec des amis au bar et il longe la rue en traversant le parc ,il voit cette belle et attirante femme toute seule entrain d’admirer les étoiles. Il la fixe du regard et se demande ce qu’elle fait là à cette heure ci et décide de s’approcher pour avoir le cœur net.

Vagal :

humaniste :
Orthographe/syntaxe 2
Intérêt du récit 3
Originalité 3
Bonus 0
Total 8

KF :

14/20
Oui oui oui ! Là, je dis oui !
Déjà, le présent. Ca, c’est bon. « Elle a », « elle est », « elle fait », … on a du coup plus le temps de s’ennuyer.
« Dans un parc tard le soir ».
Je sais pas si c’est fait exprès, ou si ça se voulait etre un titre, mais c’est un très bon début. Très bon commencement. Pas de verbe, donc pas d’action, seulement une situation qui tombe du ciel sans blabla. On entre dessuite dans le récit, et c’est très plaisant.
L’intrigue est assez bonne, on se demande bien ce que fait la femme dans ce parc, mais … c’est pas assez. Pas assez de détails, j’aurais aimé une intrigue plus … intriguante, hé hé !
Mais bon, au moins elle est présente, et on a envie d’en savoir plus, ce qui est déjà un gros point.
Petit détail à rectifier : « des longues chaussettes ». « De longues chaussettes » c’est bien mieux.

J’ai apprécié aussi l’effort de style dans la première partie du texte. La répétition du terme « noir », pour mettre en relief l’ambiance et la femme si spéciale, c’est bien pensé. Mais … ça aurait pu etre encore plus travaillé, pour renforcer ce style. Là, c’est léger, et au début, on a l’impression que tu te répètes sans t’en rendre compte.
J’aurais mieux aimé lire un truc du genre : « Elle a [….]. Noir. Elle porte […]. Noires. Elle a [….]. Noir aussi.
Tu sais, mettre l’accent justement sur ce terme en le dégageant des phrases.

Bref, un début très prometteur, un style qui me plait bien mais qui pourrait etre amélioré, … un 14 mérité !

Drag :

12/20
Une accroche pas mauvaise. Tu m’as rendu curieux de lire la suite, et c’est la preuve que tu as passé l’épreuve avec succès. L’entrée en matière sur la pointe des pieds est agréable, le mystère assez fascinant, et la description est relativement bien pensée (même si on aurait pu la pousser plus loin, dans le fond comme pour sa forme). Dommage que certaines tournures soient un peu lourdes (« pour terminer le tout ») et que la fin, l’entée de Paul, soit un peu plus maladroite en terme de style, moins fluide.

Louistiti :

Une introduction très noire, très glauque. Mais le côté introduction est très bien tourné ! Présentation des personnages, mise en place du cadre, intrigue… et suspens ! La fin de ton intro est vraiment bien. Cependant, tu aurais pu (dû !) te relire. C’est un jeu d’écriture, et il y a pas mal de faute de syntaxe, d’orthographe… C’est vraiment dommage, ça vient tâcher une introduction plutôt bien réussie !
Je te mets 11.

MOYENNE : 11,25/20

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Jaquesdefranc :

Bref..

Je suis collé tel un vieillard pacifiste devant mon ordi animiste à regarder des vidéos d’érotismes.

Je me gratte la tête tel un grand père adoniste,quand d’un coup s’affiche un message d’échangisme,je sens que je tombe dans un cercle de sado mazohistes je suis consulté par des anarchistes je reçois même une adhésion au parti communiste.

Les spam activistes pleuvent tel du barbarisme, je sens un absolutisme autoritarisme monter tel un cubisme vers mon visage angéliste.

Mais quel bellicisme attend encore le pauvre jaquiste?

Vagal :

Orthographe/syntaxe 2
Intérêt du récit 2
Originalité 3
Bonus 0
Total 7

KF :

14/20
Ce début de récit m’a beaucoup plu.

On retrouve le meme système que chez maevalechat, celui des rimes. Mais, ici, c’est bien plus fluide, et pas forcément dénué de sens, meme pas du tout. Ce début a réellement réussi à capter mon attention, titiller ma curiosité, et meme me faire sourire. Et c’est ça qui fait la force de ce texte : L’auteur a su méler humour et style. Et, lorsque pour ces deux critères, c’est fait avec talent, je dis oui.
Bon, petit bémol, cette phrase-ci, qui m’a fait littéralement vomir sur mon clavier tellement elle est … lourde. C’est « trop », comme j’ai déjà dit lors d’un ancien récit. C’est celle-ci :

« je sens un absolutisme autoritarisme monter tel un cubisme vers mon visage angéliste »

Ca dérape dans l’obsession du rime, et c’est dommage !

Mais sinon, l’ensemble est vraiment sympa, et j’attends avec impatience la suite.

Drag :

13/20
C’est cadencé, ça claque. C’est « violent » dans le style, c’est cru, c’est direct, c’est plaisant. Peut-être que ça manque un peu de fluidité : quand le style est brut, un rythme de phrases plus courtes semble mieux convenir. Il y a des images osées et abstraites que j’apprécie, même si elles semblent un peu artificielles (volonté de faire rimer). La chute de l’intro est un peu prévisible. Cette forme interrogative, c’est une manière un peu banale de créer de l’attente.

Louistiti :

Tu prends le risque de parler avec des mots un tantinet technique et qui plus est qui rime afin de te démarquer des autres candidats. Pourquoi pas. Surtout que c’est assez drôle à lire, que tu rends bien le côté « intro » en terminant par cette question. Bref… Un résumé bien ficelé qui te permet d’avoir la note de 15.

MOYENNE : 12,25/20

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Maevalechat :

De pain. Il va falloir que je parle de pain. Oh put… ! Chouette, j’ai trouvé une rime ! je pourrais en faire un poème ?. Non, sans lendemain… Bon, faisons comme si le sujet pouvait intéresser, reprenons depuis le début :

Ohhhhhh, je me lève de bon matin et je n’ai plus de pain !!!! Quel horrible déclin ! Sans pain de bon matin, c’est un peu comme un chapelain sans son concubin.

Je me demande quand même si je ne devrais pas faire un poème. Je suis forte en rimes, c’est pas de la frime. Mais ils ne sauront pas apprécier. Va falloir que j’aille l’acheter ce pain. Je leur sortirai une histoire un peu loufoque en chemin (ouahhh encore une mot en in !). Ils n’y verront que du feu, je veux mon neveu. Allez, go.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 6
Intérêt du récit 5
Originalité 5
Bonus 1
Total 17

KF :

11/20
Sympa. Et trop.

Une introduction loufoque, et dotée d’un certain style, assez agréable. Le narrateur s’interroge, nous expose ses réflexions, …
Le truc de trop, et qui me dérange : Les « rimes ». Ca peut etre intéressant, et renforcer tes propos, d’user de ce style. Mais, fais le bien. Il faut que ça soit utile, et surtout, surtout, que ça tienne la route. C’est osé, mais je n’apprécie pas, je n’accroche pas. Il faut que ça ait du sens, bon dieu ! Efforce toi à garder le fil de l’histoire, et à ne pas tomber dans le piège du rime facile, qui est de balancer des mots qui sonnent bien, et qui ont plus ou moins de rapport avec la phrase précédante, simplement pour avancer dans le récit. Ca demande un peu de boulot, de réflexion, mais c’est bien plus sympathique pour le lecteur.

Ah, et si tu peux … Force pas trop sur les « marques d’intonnation », et la ponctuation. Par exemple, cette phrase m’est assez imbuvable : « Ohhhhhh, je me lève de bon matin et je n’ai plus de pain !!!! »

Mais le tout est agréable, et la suite semble prometteuse.

Dragalex :

10/20
Pas mal l’idée des rimes dans la prose. Pas renversant, mais entraînant dans le rythme. Un style d’ailleurs assez saccadé, pourquoi pas. Une forme de discussion intérieure comme préambule, ouais. Mon regret est que tu ne suscites pas vraiment d’attente. Je ne meurs pas d’impatience de lire la suite à la vue de ton texte, ce qui devrait être le cas.

Louistiti :

« Panem et circenses ! » (Du pain et des jeux !) Oui, bon, revenons à ton introduction. Parler de pain n’est pas forcément facile. Mais là, on dirait que tu as voulu justement esquiver la question. Sur cette situation je m’attendais plus à une ode au pain qu’à une tentative à mon sens ratée de tournage autour du pot.
Mais il faut noter ta volonté de le faire en rime. Enfin, au niveau du vocabulaire… je ne vois pas bien l’intérêt de t’auto modérer : soit tu dis le mot en entier, soit tu ne le dis pas du tout. Sinon, ça marque une hésitation, qui n’a pas lieu d’être à mon gout.
Je te mets 10.

MOYENNE : 12/20

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Askari :

L’esprit humain peut être à la fois dérangeant et impressionnant, tout peut se dévoiler sous un nuage de fumée à nouveau, c’est ce que j’avais appris lors de mon ascension avec la victoire. Devais-je revenir sur mes pas afin de pouvoir corriger mes erreurs? Non! C’était impossible… Je venais de me rendre compte de tout ce que j’avais pu faire dans ma vie, un humain devenant un monstre, quelle ironie du sort lorsqu’on sait que je me battais contre les bêtes humaines. Rien qu’en y pensant, je me voyais encore, montrer un délicieux sourire à la vie, et profiter du bon temps avec les amis. Cette époque était enfin terminée, le présent est en effet différent… Je me voyais dans un grand changement dans ma vie, puisque j’étais sur le point de sauter de l’immeuble… Pourquoi faisais-je ça? Personne ne le sait, je me retrouvais à bondir pour m’écraser sur le sol… Fin d’une vie, début d’une nouvelle histoire. Comment peut-on savoir ce qui s’est passé? La suite de cette histoire vous révélera la vérité… La suite, disons mieux, le passé de l’histoire.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 4
Intérêt du récit 5
Originalité 5
Bonus 0
Total 14

KF :

8.5/20
C’est compliqué à commenter, un tel texte.
Dès le début, on semble engagé dans une prose philosophique. Et bon Dieu que j’adore ça. Du moins quand c’est précis, organisé et construit.
Là, dès le début, ça semble presque désorganisé. Par exemple, cette simple phrase : « tout peut se dévoiler sous un nuage de fumée à nouveau ». Chez moi, le « à nouveau » ne passe pas. Il est de trop. A quoi se raccroche t-il ? Et n’aurait-il pas été plus judicieux de le placer plus tôt, de sorte à donner quelque chose de plus léger, dans le genre « Tout peut à nouveau se dévoiler sous un nuage de fumée », ou juste après, mais pas ici ! Ou alors, ajoute de la ponctuation : Une virgule ne fait jamais de mal. Mais dans tous les cas, ce « à nouveau » doit avoir un sens, une signification, … Bref.
L’ascension avec la victoire. Là, je dois dire que j’aurais aimé quelques précisions. De quelle ascension s’agit-il ? De quelle victoire fais tu référence ? J’aime quand tout n’est pas dévoilé, mais j’apprécie également lorsque l’on sait un minimum de quoi on parle !

Encore une fois, on a à faire à du passé, ce qui est vraiment, vraiment regrettable, surtout avec un texte qui comporte tant de potentiel. Un peu de présent, que diable ! Ca n’a jamais tué personne ! Ou alors, peut-être que c’est utilisé justement car le narrateur parle après son suicide (si j’ai bien suivi ce début de récit. Il me semble bien que ça parle de suicide) ? si c’est le cas, c’est assez (trop) ambiguë.
L’idée de suicide, de ce thème, me parait ambitieuse, car il y a de quoi faire, et c’est ce qui m’a plus dans cette introduction. Malheureusement, ça a été un peu trop vite à mon gout, mais peut-être que là n’est pas la but, mais plutôt « l’après » ? C’est en tout cas intéressant. Mais encore une fois, trop implicite.

C’est un sujet, et surtout une manière d’écrire, qui est à prendre avec des pincettes. N’hésite pas à poser ton récit, à ne pas t’engager trop vite dans la course folle de l’histoire. La description fait toujours du bien, et ça ne t’engage en rien à dévoiler quoi que ce soit sur le déroulement du récit. On a besoin de plus de précisions, plus de repères pour apprécier pleinement le texte.

Là aussi, c’est un thème qui demande un grand effort de la part de l’auteur, et le moindre faux pas peut-être fatal.

Drag :

14/20
J’aime bien le parti pris de ne pas entrer dans ton récit par une histoire, mais par une introspection. Le thème que tu esquisses (la fin justifie-t-elle les moyens, jusqu’où peut-on aller pour combattre le mal sans lui céder…) me plaît. On ne voit pas arriver la scène du suicide, et ça coupe pas mal le souffle du lecteur. Seul point noir qui m’a incité à baisser un peu la note : il était parfaitement inutile de finir sur des phrases qui viennent expliciter l’enjeu de la suite : tout ça se devine. Mais le dire comme ça vient un peu casser l’immersion dans ton récit. Dans une bonne intro comme la tienne, l’enjeu apparaît sans qu’il ne soit nécessaire d’enfoncer le clou.

Louistiti :

Tu aurais pu baptiser ton texte : comment retourner les esprits du jury. Non, plus sérieusement, tu nous donnes un bon début. A partir d’un univers assez sombre, tu nous donnes un début de réflexion sur la vie et l’esprit humain. Il n’y a rien à reprocher sur ton exposé. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, tu commences par la fin. Or, quand je (je parle de façon personnelle) sait que la fin est la mort, je n’ai pas forcément envie de lire l’œuvre. Enfin, juste pour dire que je n’aime pas quand un roman commence par la fin. C’est un procédé assez classique, l’ellipse, le flash-back..
Mais cela n’enlève rien à ton texte, qui est très bien écrit. Je te mets la note de 14.

MOYENNE : 12,625/20

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Princedusesert :

C’est l’histoire d’une rencontre entre une ancienne 1ere dame et un trans genie de la politique que je vais vous raconter
Cette histoire aurait du rester secrete encore 49 ans et 325 jours ,mais je tiens a vous en offrir la primeur

Cette ancienne dame que la decence me veut de taire son nom , s’ennuyer dans son chateau doré . Elle avait pourtant une cour d’etoile et de petit chat pret a tout pour la divertir ,mais rien n’y faisait . Je pense qu’elle demeurait jalouse de son mari 2 fois president grace a ses idées et sans aucun talent

De l’autre un tenor du barreau tres contreversé car usant de son argent pour conquerir les regions qu’il visait
Il etaient parfois odieux , parfois elogieux mais se prenait surtout pour un dieu
Il aimait aussi parfois se travestir en une petite fille orpheline (chacun ses phantasmes et ses jeux )
Mais au fond , c’etait un homme hyper romantique qui aimait, durant les soirées de pleine lune, préparer un jus de tomate à sa chérie,écouter les chansons paillardes,ou offrir des brebis galeuses à la saint valentin…..

Vagal :

Orthographe/syntaxe 1
Intérêt du récit 4
Originalité 5
Bonus 1
Total 11

KF :

10/20
Le début est assez sympa, mais alors sans plus.
Déjà, attention à l’orthographe. Ensuite, je n’aime pas beaucoup comme je le dis souvent les débuts en « Il était une fois … » « c’est l’histoire de … », etc. Je pense qu’il y a mieux à faire.

Sinon, l’histoire en elle-même semble intéressante, même si l’introduction est assez désorganisée. Par exemple je n’ai pas bien saisi cette phrase : « Elle avait pourtant une cour d’etoile et de petit chat ».
Le récit est assez loufoque, et l’on se demande bien ce que tu nous réserves pour la suite.

De gros efforts sur l’écriture et la narration, donc. Courage pour la suite !

Drag :

7/20
Je ne vois pas trop où tu veux en venir, malheureusement. C’est un peu décousu, un peu plat. Hélas, le style renforce l’impression de confusion. Tu devrais prendre le temps de soigner la ponctuation, la présentation (espace après la virgule, pas avant…), les accents etc pour que la lecture soit plus fluide et agréable.

Louistiti :

Bon, malgré l’orthographe et la ponctuation qui laissent fort à désirer, ton histoire est assez marrante, et m’a faite beaucoup sourire ! Après ton intro n’a d’intro que le nom je trouve. Tu nous fais juste une présentation des personnages, sans rien autours si ce n’est une petite phrase qui nous dis que ton histoire raconte la rencontre de tes deux personnages loufoques. Mais j’aime beaucoup les similitudes qu’il me semble apercevoir dans tes personnages avec quelques grandes figures vpmienne.
Je te mets 13.

MOYENNE : 10,25/20

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Rataxes :

Depuis ce matin, je suis mort ! Mort d’avoir pété trop fort ! J’étais devant ma soupe, à regarder la télé. J’avais un coup dans le nez, des gazes qui s’échappaient. Et comme je suis vieux et tout cassé, d’un seul coup, j’ai fait « argg ». Et j’ai plongé, le nez en premier dans la soupe chaude que je venais de préparer. Je suis mort. J’attends, assis, dans le fauteuil. Mon âme n’est pas monté aux cieux, comme le curé me répète depuis si longtemps. Là, j’attend, à côté d’un corps désormais inerte, en train de refroidir. Presque aussi vide que la soupe qui, malheur, va être gachée. La télé est bloquée sur la Une. Je n’ai faire que attendre, à côté de mon ancien moi, que l’on vienne me chercher. Je n’ai que la télé pour attendre. Attendre de savoir ce qui va maintenant se passer. L’impatience et l’attente doivent à présent se conjuger au passé. Je crois que j’aurais toute l’éternité à savourer.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 5
Intérêt du récit6
Originalité 5
Bonus 1
Total 17

KF :

16/20
Ouais, sympa ! Vraiment sympa. Une belle amorce, un style très agréable à lire, avec en plus de l’humour (oui, vous mettez le mot « pet » dans une phrase, et Krustyf’ rigole.). C’est loufoque, mais aussi très bien amené, comme sujet. On se demande ce que tu nous réserves pour la suite, et si la qualité d’écriture reste la même, je pense être conquis.

Drag :

14/20
Très bon début, assez percutant, qui donne clairement envie de lire la suite. Dérangeant, osé, à la fois drôle et légèrement saisissant. Bref, à suivre !

Louistiti :

C’est.. particulier. La situation, l’histoire… Toute ton intro tourne autour de la mort, mort due à un pet. Il faut reconnaître que c’est assez osé, et que tu as réussi à bâtir une dizaine de ligne sur ce sujet. L’attente. L’attente de ce qui va se passer maintenant. L’attente avec la télé. Et malgré une histoire qui ne prête pas forcément à l’humour, tu arrives néanmoins à en glisser quelques touches subtiles par-ci par-là. Maintenant tu attends ta note, hein ? Mais tu as toute l’éternité pour attendre (et dieu sait que je vous ai fait attendre !). Allez, je te mets la note de 15.

MOYENNE : 15,5/20

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Stoat :

[Au théâtre, deux amis.]

LUI – Cesse de t’impatienter, ça va commencer te dis-je !

L’AUTRE – Quand ? Voilà une semaine que nous sommes ici et pas le moindre signe d’une manifestation exprimant l‘amorce d’un début de commencement. Longtemps je m’attardai errant dans ces allées, en ces lieux enivrants où tant ont pleuré, ri ou se sont exclamés. Comment m’apaiser quand voilà sept jours et sept nuits que j’appréhende la toile levée ?

LUI – Quelques instants encore et ta soif avide sera assouvie. Prends garde à ne pas trop escompter de cette comédie, ou prépare toi à certaines consternations. Si la forme promise est alléchante, qui te dit que les acteurs en sauront faire bon usage ?

L’AUTRE – N’est-ce pas à nous de savoir recevoir ces fantaisies comme il nous convient ? Les quelques mots jetés en vrac sont capables de fournir à notre imaginaire un filon d’évocations et de sens bien plus riche que certaines proses bien tournées ou un mot correctement sélectionné. « Jadis là-bas, au reflet de la Lune une danse saccadée. Aujourd’hui ici, à la lumière de la nuit un bal masqué. Demain ailleurs, à la braise du matin une clef tournée ».

LUI – Cesse ! ça commence.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 6
Intérêt du récit 5
Originalité 5
Bonus 2
Total 18

KF :

15.5/20
Ah ! Enfin quelqu’un qui ose le théâtre ! Merci l’ami.

Et puis là, c’est en plus superbe. Un style qui me fait regretter mes années de secondes et 1ère, à lire des livres de Lafayette, Maupassant ou
C’est très bien écrit, les rimes présentes bercent le déroulement du récit, et n’entachent pas sur ce dernier comme ça pourrait être le cas, car elles sont bien utilisées.
Attention tout de même à ne pas trop pousser dans ce style là, et à épuise le lecteur de ce langage soutenu. On aime cette belle langue française d’antan, mais on aime aussi l’authentique. Il va falloir allier les deux pour que le récit ne paraisse pas trop « lourd ».

Vraiment, une belle amorce, bravo.

Drag :

16/20
Un style magnifiquement riche, pointu, limpide, plaisant, sophistiqué. Tu as pris le plus gros risque formel en partant sur du théâtre. Être spectateur des spectateurs, peut-être spectacle moi-même en tant que lecteur, ça me plaît. Pas grand chose à rajouter. Vivement la suite !

Louistiti :

Je ne mentirais pas si je disais que c’est entre toutes ces introductions ma préférée. Tu manies toujours aussi bien ta plume (enfin ton clavier), et tu nous livres une introduction assez originale. Le coup du dialogue, tu es le seul à l’avoir tenté, et tu l’as réussi. De plus, en te lisant, j’ai comme une petite impression que ton dialogue s’adresse directement à nous, jurés (je me trompe peut être totalement aussi). Je m’imagine très bien Dragalex dans ton premier personnage, attendant vos écrits avec impatience, et un autre juré essayant de le tempérer ! Bref, ton introduction est, à mes yeux, excellente, et mérite largement la note de 18.

MOYENNE : 16,875/20

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Summerzik :

La fumée de la cigarette s’évapore. Elle s’envole progressivement et laisse apparaitre le visage de Paul. C’est un homme banal, comme les autres, comme on en trouve dans la rue, comme j’en vois, comme vous en voyez. Il est là, posé aisément sur son banc, dans la rue. Oui, SON banc. C’est là où il passe ses journées, c’est là où il regarde les gens passer. Il regarde cette populace qui dévisage un homme si las. Enfin, las, c’est subjectif vous savez, pour Paul, c’est les autres qui sont las de mener une vie si monotone, remplie d’une routine hors norme. Donc bon.
Alors qu’il était plongé dans ses pensées, une merveilleuse femme passa devant lui. Paul lâcha sa cigarette d’un geste brusque. Le jeune homme n’avait jamais vu de sa vie une créature si parfaite. Il la voyait, dans sa splendeur. Ses cheveux châtains tombant sur son dos, ses yeux dévastateurs ; lorsqu’elle clignait des yeux, l’homme bancal frissonnait comme une jeune pucelle devant son Roméo.
Ses formes arrondies étaient parfaites, il sentait la chaleur émaner de son corps. Il s’enivrait de son odeur chaleureuse. Il ne pouvait la laisser passer sans rien dire, sans rien faire.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 5
Intérêt du récit 5
Originalité 4
Bonus 1
Total 15

KF :

12/20
J’ai eu du mal à noter cette introduction.

Le style est plaisant, bien que pas époustouflant. L’histoire est marrante, on se demande bien ce qui va lui arriver, à la pauv’ p’tite dame. Un viol ? Ou simplement un gros lourd qui va lui taper la causette ?
L’écriture en elle-même est bonne, y a pas grand-chose à redire, les temps sont à mon avis bien employés (le présent est là où il doit être, le passé de même. Y a pas d’erreur de ce coté là).
Malheureusement, ce début n’a pas réussi à me charmer plus que ça. L’intrigue est lancée, mais elle n’a pas ce petit « plus » dont sont dotés certains textes précédemment lus.

Un bon début donc, mais il m’en faudra davantage pour que je puisse réellement me faire une idée.

Drag :

13/20
Un style délicat, doux, chaleureux, même si la situation choisie est un peu « cliché » (la rencontre amoureuse, le coup de foudre, le motif de la passante qui éblouit la journée qui me rappelle Baudelaire dans « A une passante »…). Du coup, il faudra rivaliser d’ingéniosité pour me mettre sur le postérieur. C’est alléchant, mais il en faudrait plus pour que je puisse dire si c’est du déjà vu … ou pas.

Louistiti :

J’aime beaucoup ton introduction ! Tu as réussi à me plonger dans ton histoire dès ta première ligne ! Bon, la trame est assez banale. L’homme ténébreux, perdu, qui rencontre une fille ravissante, ce n’est pas le plus originale. Mais par contre, j’aime bien ton style, assez simple sans être pourtant banal, assez oral finalement. Et raconter une histoire avec ce style-là, c’est assez osé je trouve.
Je te mets la note de 16.

MOYENNE : 14/20

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Yadelavenir :

06h12. L’hologramme écarlate du réveil déchire la nuit et danse devant mes yeux comme du sang. Ouch j’ai l’impression que ma tête est passée sous un rouleau compresseur… Hé mais attends, mon réveil, il a des aiguilles genre la petite pour les heures et la grande pour les minutes. Tic tac. Pas de panique. Inspire. Expire. Je ne reconnais pas cette chambre, ni le mobilier, ni l’homme allongé à côté de moi. L’homme ?! C’est pas vrai… Dans quoi je me suis encore fourrée ? En plus il est pas du tout mon genre… Que s’est il passé hier ? Je n’arrive pas à me souvenir, le noir total, merde… Pas de panique, pas de panique. D’abord se lever doucement sans faire grincer le lit, ensuite sortir d’ici en tourn..Je n’ai plus mes vêtements. Et là je peux paniquer ?! Où sont ils, je ne vois que ce grand lit, une armoire en bois sombre et deux tables de chevet. Et cet homme (marié or not marié ?) que je ne connais pas et avec qui j’ai peut-être fait des choses. Chouette. Chut, il se retourne ! Ah non c’est bon fausse alerte… Faut franchement que tu arrêtes de boire ma vieille, tu vois bien où cela te mène, pas la première fois en plus… Merde, il se réveille.

Vagal :

Orthographe/syntaxe 5
Intérêt du récit 5
Originalité 4
Bonus 1
Total 15

KF :

12/20
Il y a quelques petites choses qui m’embêtent. Par exemple, les « ouch », « genre », « marié or not marié ? ». Des choses que l’on peut dire facilement à l’oral, et qui rendrait la situation plus vivante mais qui ne passent pas forcément à l’écrit. En tout cas, personnellement, ça me bloque, ça me freine dans la lecture. La narration est pas mal, même si à travailler un tout petit peu plus pour qu’elle soit plus simple à lire. En fait, on est trop dans le langage familier, et qui n’est pas forcément le mieux pour ce genre de situation.
Par exemple, j’ai du relire plusieurs fois cette phrase pour réellement en comprendre son sens : « Hé mais attends, mon réveil, il a des aiguilles genre la petite pour les heures et la grande pour les minutes. Tic tac »
Au-delà de ça, et donc au-delà du style, l’histoire en elle-même à l’air très intéressante. On se retrouve dans un univers inconnu, et l’on se met facilement dans la peau du personnage. La dernière phrase est parfaitement placée, de sorte à ce que le lecteur soit tenu en haleine. Bien joué de ce coté là.

C’est un bon début, l’action est réellement intéressante, mais l’écriture est encore à retravailler un petit peu.

Drag :

16/20
Cet avis est grandement subjectif, mais j’ai beaucoup aimé ton intro. Tu sais pourquoi ? Parce que j’ai souri du début à la fin, et c’est la preuve que ton texte fonctionne. La situation est parfaitement cocasse, le style colle parfaitement, c’est vif, on ne s’ennuie pas une seconde, et j’ai envie de lire la suite. Simple, léger, et ça fonctionne. Chapeau bas.

Louistiti :

C’est une assez bonne introduction dans l’ensemble. Assez drôle, avec du suspens, ta dernière phrase est pour moi une très bonne transition pour passer à la suite. A toi de confirmer maintenant dans la prochaine étape, et pour t’encourager, je dirais qu’il y a de l’avenir !
Je te mets 14.

MOYENNE : 14,25/20

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Choucharno :

Pour la dixième fois de la journée, je regarde ma montre… Encore deux heures, et enfin je ferais le grand saut. Mes mains sont moites et mon cœur palpite, ai-je fais le bon choix ?

Cette question que je retourne sans cesse dans ma tête avant de me raisonner et de me dire que oui, c’est ce que je veux et c’est à la vie à laquelle j’aspire. Je tente de me concentrer sur mon travail en espérant que le temps passera plus vite. Mais rapidement, mon esprit de dérobe à nouveau et j’essaie d’anticiper le déroulement de ce moment si intense, il faut que tout soit parfait comme dans mes rêves les plus beaux. Et c’est à ce moment là, que la jeune stagiaire rentre dans mon bureau pour me poser des questions sur son dossier, elle s’y reprend à trois fois pour me faire sortir de mes pensées. J’aimerais lui répondre que comme la plupart de ces questions, elles n’ont aucun intérêt et que c’est le cadet de mes soucis, mais ma correction m’oblige à esquisser le plus beau de mes sourires et de lui répondre rapidement afin qu’elle me laisse vaquer à mes occupations. Après son départ, je reprends ma liste glissé dans la poche arrière mon jean, et je vérifie avec minutie que toutes les étapes ont étés « checkées ». Et c’est à ce moment la que mon téléphone sonne, je regarde l’identité de mon appelant, mon cœur s’emballe, il ne faut que je me trahisse…

Vagal :

Orthographe/syntaxe 6
Intérêt du récit 5
Originalité 4
Bonus 1
Total 16

KF :

10.5/20
La syntaxe est bonne, il y a un certain « vocabulaire » sympathique. Bon, il manque parfois certains mots, et il y a quelques petites fautes aussi d’inattention. L’histoire semble bien partie, meme si elle n’a pas réussi à réellement titiller ma curiosité. Cela ne veut pas dire que je n’attend pas de suite, pour connaitre la suite des évènements, bien sur. A, et évitons trop les « Et c’est à ce moment là ». Déjà que j’apprécie peu cette formule, alors si je l’aperçoie en plus plusieurs fois, … c’est pas ce qu’il y a de mieux.

Drag :

15/20
Le style est très agréable à lire. Je suis totalement rentré dans ton histoire, tu m’as captivé, j’arrive presque déjà à ressentir les émotions du narrateur. La seule chose que je regrette, c’est que tu n’aies pas pris de gros risque stylistique. Et j’aime la prise de risque. Mais sinon, l’attente est là, le style est plaisant, et le combo syntaxe/orthographe est à la hauteur du reste. J’espère que la suite sera déroutante, cela dit.

Louistiti :

J’aime bien ton introduction. Par l’atmosphère stressante de l’attente qui est renforcée par l’arrivée de cette stagiaire, qui débouche sur ce coup de téléphone, tu as très bien réussi à rendre le suspens plus intense. J’ai hâte de lire la suite de tes écrits, c’est un début très prometteur !
Je te mets la note de 16.

MOYENNE : 14,375/20

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A très vite pour la prochaine épreuve !

En attendant, désignez vous aussi vos textes préférés !