Aujourd’hui, j’étais en vacances à 14 heures. Je me suis dit que j’allais rentrer et préparer une chronique sur vpm pour occuper mon après midi seul. Mes copains sont en cours. Mon frère aussi. Mes parents travaillent (si, si, ça existe encore ! ). Au lycée on m’ a dit tu devrait rester fumer un oinj. Mais ça détruit les neurones avait dit ma prof de Sciences. J’ai dit non. J’ai pris le car. Mon arrêt de bus est à environ 3 kilomètres de chez moi . Je rentre à pied. Trempé grâce à une voiture qui me dépasse en roulant dans une flaque. J’arrive chez moi en une demie-heure (imaginez la photo trempée avec un sac sur le dos pour plus de réalisme). Je sors mon sac pour prendre mes clés. Pas de clés. J’y pense : je les avait oublié en partant ; je revois la scène. Pas de panique, le double est dans le garage. Il est ouvert, parfait. Je cherche, pas de clé. Bon. Je vais plutôt appeler ma mère, qu’elle vienne m’ouvrir (ses horaires sont souples ). Allo Maman ? Répondeur. Je retente d’ici 3 minutes alors. « Batterie faible, extinction ». Une blague ? Ah non. Pas de soucis, je vais chez le voisin lui demander s’il veut bien me prêter le sien (le téléphone pas le répondeur), merci. Je me ravise : je ne connait pas le numéro. Je vais plutôt aller à vélo au collège de mon frère (6 kilomètres) lui demander s’il a des clés. Mon pneu est à plat. Je vais le regonfler. Pas de gonfleur. Je vais y aller à pied.Oh et puis non. Après tout il doit être 15 heures, ma mère rentre à 18, à 6 kilomètres/heures, je ne gagne finalement qu’une heure. Attendons un peu à l’abri dans le garage. Je vais plutôt demander au voisin s’il peut m’héberger quelques heures. Il est reparti. Je vais faire une sieste avec le sac comme oreiller. Ça pue drôlement ici en fait. C’est humide. On entend la route. Trop pour s’assoupir. Je vais réviser. Oh non, plutôt la semaine prochaine . Écoutons de la musique. Ah non, plus de téléphone. Je vais plutôt préparer ma chronique sur vpm. Elle sera originale et bien réelle. En fait, 3 heures à dessiner des cubes sur mon cahier d’arts plastiques de Sciences. Il pleut plus. Je prend une vieille raquette de tennis et une balle qui trainaient dans un coin. Tant qu’à faire, autant passer le temps en s’amusant. Une voiture arrive. Ma mère. Elle a cru que j’avais séché les cours. Bref, mon aprem’ du solstice d’hiver était nul.
Conclusion
Si je fumais, je ne me trainerai pas un gros rhume ce soir. 3 kilomètres mouillé, c’est 46 mouchoirs. En tissu. Les voitures ne devraient pas avoir le droit de rouler dans les flaques. Il ne faut jamais avoir trop confiance en l’autonomie de son téléphone. Il faut apprendre le numéro de ses proches. Il faut apprécier ses voisins. Il faut aimer le vélo. Si il n y avait pas de pompe à vélo c’est que mon père à rangé le garage hier. Prévoir boules quies et couvertures dans son garage. Demander un baladeur pour Noël. Prendre des cours de dessin pour savoir faire autre chose que des cubes. Si il n’y avait pas de clé dans le garage, c’est que c’est mon frère qui les a. Ne pas rester avec des vêtements mouillés, prendre une douche. Ne pas en sortir avec une sortie de bain qui n’est pas chauffée préalablement. Ne pas bouger quand on est malade, les couvertures tombent sinon. Avoir un ordi portable pour son lit au cas ou on ne peut plus se lever. Préparer le réveillon, l’improvisation n’a rien de bon. Profiter de Noel. Apprécier la fin de la connerie des journaleux sur la fin du Monde. Compatir avec moi (ça se dit ? ) en commentant, un message réconfortant, de préférence.
Bonnes fêtes à tous les campagnards, lycéens, étourdis, pas prévoyants comme moi.
Commentaires
4 réponses à “Bref, mon aprem’ du soltice d’hiver était nul.”
Bel article, je me suis bien marré ! J’aime bien les liens :)
Merci bien :p
C’est sur que c’est un avantage de pouvoir mettre des liens ^^
En plus si vous saviez, ce n’était que le début des emmerdes, qui se sont accumulées depuis…
J’aime. Nan. J’adore. J’attends, une suite. Elle sera là. Mais quand ? J’attends. Je suis impatient.
Merci pour cet article, pour ces liens et pour cette bonne humeur. J’aime rire des malheurs. Je suis sadique :P
La suite, mmm…pas sur des éventements récents, je ne peux pas vraiment en rigoler. Mais ça viendra