Je teste l’interface d’administration de vpmedias à presque une heure, alors que vous aimiez le titre ou pas, rien à taper, y’en aura d’autres de toutes façons. Soyez vigilants, la lecture de ce texte peut effrayer les âmes connes.
Messieurs-Dames bonjour.
Il y a quelques temps maintenant, les patrons du canard que vous lisez en ce moment sont venus me trouver, l’odeur du marketing suintant le long de leur front, avec un but bien précis. Pendant que Dragalex discutait avec son plus proche disciple pierrepenlou, banana m’a collé sa main grasse et frisée sur l’épaule en me tançant d’un regard de cocker à la fois plein d’estime, de reconnaissance et bizarrement très aguicheur. J’aime les chiens, ceci explique sans doute cela.
Seulement là, les deux entrepreneurs exploitants ne venaient pas mendier, comme à leur habitude, une vulgaire bribe de saucisse, mais me demander si pondre un papier dont la fréquence serait laissée à ma libre convenance me plairait. En d’autres termes, un hybride acido-dégradant, où le style devait friser le self-estime et le dégoût de la société. De vpm bien entendu, sinon ça paraît un peu large.
Ayant une conception de la hauteur spirituelle assez proche de mes propres capacités, j’ai signé. A deux mains même, bien qu’il ne soit pas évident de tenir un stylo dans ces conditions.
Après avoir copulé avec pierrepenlou, qui décidément paraît s’attirer les grâces de Mr le directeur de vpmédias, drag m’a serré la main, encore toute engluée, en se félicitant d’avoir pu « conclure cette affaire. Et à refaire ». Moi non plus je ne trouve pas ça drôle. Mais après tout, c’est mon nouveau boss. Il m’a même demandé de faire quelque chose « à la Desproges ». Imaginez-donc les vapeurs érectiles qui me brouillaient la vue à ce moment…
Une chronique sur le jeu donc. En large et en travers. Par quoi commencer dis-donc, telle est la question que beaucoup auraient pu et dû se poser, Hamlet-1er service notamment. Surtout qu’en ce moment, c’est vacances pour beaucoup, que jordanallory n’intervient plus, que la présidentielle est terminée. Une petite chose à voir tout de même : les 5 mousquetaires et leur ascension. Et le sempiternel débat, qui soit dit en passant est très amusant à alimenter, sur les crédits.
Crédits ou pas ? La réponse tient en une phrase, ou quatre lettres pour les geeks : OSEF. La question n’est pas la bonne, quand bien même il devrait y avoir une question. Crédits il y a eu, et je me tamponne les noix avec une branche de sapin de savoir pour qui, pourquoi, quand et comment. On peut toujours arguer de l’excès, certes. Selon certaines sources (qui ne sont peut-être pas de première fraîcheur), un seul personnage était prêt à claquer plus de 150 crédits à la journée. L’égalitarisme et la méritocratie en prennent un coup en travers des narines n’est-ce pas ?
Sauf que, et je vais vous surprendre, VPM n’est pas à proprement parler un état régit par des codes financiaro-sociaux. C’est un jeu dont le principe est double, comme l’explique notre bon entrepreneur : « En créant une société j’ai appris une autre règle du jeu : celle du métier d’entrepreneur ! Il faut equilibrer ses comptes à la fin de l’année, et donc il faut imaginer des systemes d’abonnements ou des options facultatives payantes pour que chacun de sites puisse contribuer à rendre la société viable. »
Une trame double, ludique et financière. Vous vous souvenez de Double-Face, l’un des 83 ennemis de Batman ? Difficile de dire s’il était blanc ou noir, et pire encore, il n’était même pas gris. Vpm, c’est la même logique. Certains joueurs s’attachent d’avantage au jeu en lui-même qu’aux capacités spirituelles d’un chéquier. C’est un choix. C’est ptet malheureux, mais c’est comme ça, il faudra s’y faire. Et tant que ça n’empêche pas les autres de jouer, c’est pas un soucis. Ça le devient selon les affects avec les classements, mais si l’on y réfléchit trente secondes, où est l’objectif ultime sur vpm ? Être premier. Et être fier d’y être. Même si selon moi la fierté est bien moins matérialisée lorsque l’on prend le chemin financier, c’est comme ça, c’est un choix.
Et comme disait le fameux philosophe cartésien-de-poker (« je n’ai rien mais je suis »), Polux, les crédits ne procureront jamais le plaisir d’une bonne pression sur le coin d’une terrasse.
Et tâchez de ne jamais oublier ce proverbe : « Ne remet pas à demain ce que tu peux faire à une seule. » (Interprétation laissée libre).
Commentaires
6 réponses à “Je ne vous aime pas”
Excellent ….
Cool des nouveaux journalistes !
Ca doit être chiant pour toi de redevenir sérieux quand tu écris pour l’autre journal là, je sais plus son nom, ‘fin bref.
Merguez.
[…] dans [Dimanche évasion] Greyson Chancenati dans Nouvelles réformes annoncées0uicmoi dans Je ne vous aime pas.nati dans Je ne vous aime pas.lib dans Je ne vous aime pas.Lemouton dans News du 15 avril Le Canard […]
Je ne suis plus sur un format papier ouioui, je suis en radio, du coup je ne suis pas obligé de redevenir serieux :)
[…] ?nati dans [Cohu-Bohu] Zoom sur une ville : MulhouseTriskel dans Je vous vomis dessusTriskel dans Je ne vous aime pas Le Canard DéchaînéLa ChatBox MrBananaOh, des choses nouvelles MrBananaHey !! philalexAvatar […]