[Roman VPMien] La vie politique #3

Ben, pas trop besoin d’utiliser des centaines de lignes pour vous dire que c’est ma troisième édition de ce roman VPMien… Let’s Go !

Chapitre 3 : Pré-campagne

Bip bip bip bip bip bip bip. Saleté de réveil de merde. Je sais, je l’ai déjà dit, mais c’est ce que je pense chaque matin en me levant. Bref. Aujourd’hui, c’est ma première journée de campagne, et je suis allé m’inscrire aux bureaux de campagne de Bourgoin-Jallieu, ou une personne prénommée Beaune Obbo{{1}} m’a accueilli. Après qu’il m’ait inscrit dans ses registres, je suis directement parti dans les rues de cette petite bourgade sympathique. J’ai d’ores et déjà réservé mon logement dans un des appart’ les plus miteux de la ville, comme quoi.

Je suis arrivé dans un quartier qui me semblait inconnu, quand mon ami Wiki, qui me suivait partout depuis que je m’étais décidé à me lancer dans une carrière politique, me souffla :

– Les affiches ! N’oublie pas les affiches ! Si tu veux gagner quelque chose dans cette campagne, il te faut poser des affiches dans le plus grand nombre de quartiers de la ville !

– Mais, il me faut un slogan, non ?

– Bien sûr… J’avais d’ailleurs une idée : « Nati à Bourgoin-Jallieu, vous ne pourrez vivre mieux ! ». Ca sonne super, non ?

– Ouah, comment t’es trop fort !! Merci beaucoup, je vais en commander tout de suite.

Une preuve parmi tant d’autres de mon manque total d’expérience total dans le domaine de la politique : je ne savais même pas quoi faire de mes sous, ceux que j’avais reçu de Beaune Obo. Il m’avait simplement expliqué que la monnaie politique se comptait en « plakass »

Drôle d’idée, je me suis dit. Il m’en a donné 25 000 : « Tu verras, c’est largement suffisant au début ! » et m’a promis que « 50 000 autres plakass te seront remis avant la fin de la campagne ».

Mon ami Wiki, qui avait déjà fait de la politique, m’a dit que, pour gagner une campagne, il fallait non seulement des affiches, mais aussi organiser des meetings. Il m’a même rassuré, en me disant qu’il en avait déjà réservé un au local du parti, « Pour ne pas aller trop vite », qui coutait 1000 pk.

– Grouille-toi, il commence à 21 heures et il est déjà 20h47 ! Improvise, salue le public et remercie-les de leur venue, ils seront déjà contents, ces pigeons !

– Mais…

– Pas de « mais », fonce !

Tous les habitants du village qui m’ont vu traverser le bled au pas de course jusqu’au local de mon parti (appelé modestement « parti de Nati »), avec des tonnes de feuilles sous le bras ont dû me prendre pour un fou. Peu importe, je suis à l’heure. Et c’est maintenant que l’aventure commence…

À suivre…

[[1]]Cherchez le jeu de mots, jeunes gens :-)[[1]]