Mais que fait la police ?
Acteurs principaux :
– Syrfox
– Mariem
– Hakuoro
– Kewijane
– Marina Safin
Commissaire Syrfox et Lieutenant Mariem sortent de la chambre de Geisha. Ils ont reçu aucune information quant à leur enquête. La jeune femme semble en effet avoir perdu la mémoire sur les cinq dernières années de sa vie. Ainsi, lorsqu’on lui parle de Ritzle, Direstraits ou encore sa fille Kooiz, elle n’en a aucun souvenir. Les médecins pensent qu’avec le temps, la mémoire reviendra petit à petit.
A la machine à café, les deux policiers attendent des résultats pour leur enquête. C’est alors qu’Hakuoro les rejoint. « Voici ce que vous nous aviez demandé : Les deux jeunes gens avaient un taux d’alcoolémie important. Je vous laisse regarder ! »
Un appel provenant de l’accueil de l’hôpital se fait entendre « Hakuoro est demandé à l’accueil, Hakuoro s’il vous plaît ». Hakuoro salue les deux policiers et va voir ce qu’on lui veut.
Le Commissaire Syrfox ouvre le dossier, il regarde les résultats des analyses. Ses soupçons se confirment : Geisha avait un taux de 1,9 gr et Ritzle de 2,5 gr d’alcool dans le sang durant l’accident…
Syrfox s’adresse alors à Mariem : « ça doit bien être l’alcool qui a joué principalement dans l’accident et qui a causé la mort de cette vieille femme. Ils n’ont sûrement pas dû la voir traverser tout de suite. Avec l’effet de l’alcool, leur réflexe était retardé et ils ont dû dévier qu’au dernier moment se retrouvant alors dans le décor et dévalant les collines à toute allure ! » Mariem acquiesse.
Ils finissent leur café et rejoignent leur voiture.
Alors qu’ils font quelques mètres, ils entendent le bruit des sirènes de voitures de police et de pompier. Ils voient celles-ci passer à très grande vitesse près d’eux et décident, par curiosité, d’aller jeter un oeil avant de rentrer au commissariat.
Ils aperçoivent une épaisse fumée noire dans le ciel et imaginent donc un feu de forêt du fait de cette énorme chaleur. Cependant, ils terminent leur chemin devant une maison en feu où ils voient une de leurs collègues surveiller le périmètre de sécurité. Ils s’arrêtent et décident d’aller lui parler quelques instants pour en savoir davantage.
Kewijane leur serre la main et leur dit « Vous êtes déjà sur les lieux ? en leur adressant un grand sourire. Vous êtes plus rapide que l’éclair à la PJ !
– Non, on vient juste voir par curiosité ce qu il se passe. On a vu les voitures des collègues et des pompiers, on est venu jeter un œil, dit Mariem.
– C’est la voisine, la femme du tennisman Marat Safin, vous connaissez ?, qui a appelé les urgences. Elle nous a raconté qu’elle venait de quitter à peine une heure avant le Monsieur qui habite ici, un certain chirurgien du nom d’Hakuoro.
– Hakuoro ? s’étonna Syrfox, on vient de le quitter à l’instant à l’hôpital pour une de nos enquêtes, ça doit être pour ça que l’accueil l’a appelé…
– Oui, c’est fort possible ! On l’a prévenu il n’y a pas longtemps, dès qu on a su l’identité de la personne qui vit ici.
– La voisine vous en a dit plus ?, demanda Mariem.
– Apparemment, il est venu de façon précipitée chez elle pour l’aider à mettre dehors une terrible bête qui l’effrayait. Pour le remercier, elle lui a offert un verre. Puis, l’hôpital l’a appelé et il est parti assez précipitemment. Juste après son départ, elle s’est rendue à la poste déposer des lettres avant que ça ne ferme. Quand elle est revenue une heure après, il y avait une grosse fumée noire qui provenait de chez son voisin. C’est tout ce qu on sait pour le moment. Enfin… Le feu a débuté du jardin. On imagine qu’Hakuoro prenait le soleil et que, peut-être, il a mal éteint sa cigarette. C’est la cause accidentelle pour les feux qui revient le plus souvent ; il aurait manqué de vigilance… Mais, c’est juste une hypothèse pour le moment.
– Oui, c’est vrai que malheureusement dans la région, un tout petit manque de vigilance peut amener des gros dégats par cette saison de grosse chaleur ! Allez on va quand même retourner au commissariat plancher sur notre enquête, on a des analyses d’emprunte à aller chercher…
– D’accord, ça marche ! A plus tard alors ! » dit Kewijane.
Alors que les policiers se disent au revoir, Hakuoro arrive sur les lieux. Il ne regarde pas Marina, il ne la voit même pas.
Celle-ci se sent encore plus coupable de ce qu’il se passe. Elle remarque qu’Hakuoro a le visage rongé par la fatigue et les soucis. Elle se souvient en effet l’avoir entendu rentré tard la veille et son travail à l’hôpital avait dû être éprouvant… « Maintenant, son jardin qui prend feu » se dit-elle. Elle est loin de se douter, qu’en plus de cela, il souffrait de la liaison de Marie Bitrops avec un autre homme et qu il était extrêmement inquiet pour son ami et collègue Ritzle se trouvant entre la vie et la mort…
[auteur]