[Prix Krustytzer] Nicki Minaj ou la platitude musicale

Je publie encore un article dans Dimanche Evasion pour vous vanter les mérites d’un artiste génial et  inconnu dont tout le monde s’en fiche. STOP. J’en ai assez, changement de plan, assez d’être gentille et dire que c’est troop bien.

Cette semaine je vais donc vous présenter Nicki Minaj, parce que je l’aime pas. Pourquoi avoir repris cette rubrique si j’en ai assez au bout de deux articles ? Et bien j’en sais absolument rien. Sans doute parce que c’était la seule chronique de libre, enfin jusqu’à ce que Kerlinn se ramène et qu’on soit obligés de la partager.

Tout d’abord, d’un point de vue musical, qu’en ressort-il ? Des  mélodies creuses, des paroles plates, avec juste un « joli » corps pour attirer l’oeil du spectateur, des mimiques omniprésentes dans les clips. Un internaute a même écrit « after this video, i had to listen to the rolling stones, queen and the beatles for 30 hours straight to feel ‘clean’ again » (après cette vidéo, j’ai du écouter les Rolling stones, Queen et les Beatles pendant 30 heures pour me re-sentir propre). Je dis joli entre guillemets puisque elle s’est faite refaire les fesses, le nez, la bouche, les seins, et j’en passe. On ne peut lui retirer sa façon particulière de rapper, ce qui l’a faite connaître dans le monde entier.

Mon second point est l’image déplorable qu’elle donne de la femme. Je ne suis pas une féministe hystérique et ultra-engagée, loin de là. Cependant quand je vois quelque chose qui me fait réagir, j’ai envie de partager  (normal non ?). On peut la voir sur le clip « Superbass » (oui j’ai regardé, je suis censée vous livrer un article documenté non ?) se renverser du sirop sur les seins, faire la potiche, se mettre dans des positions lascives, etc…
Bien sûr, ce n’est pas la seule à le faire, mais je trouve cela dégradant et humiliant, mais après tout si c’est plus vendeur !

Ah et désolée pour ses fans.
Bizz