Mais que fait la police ?
Acteurs principaux :
– Syrfox
– Mariem
– Hakuoro
– Kewijane
– Marina Safin
Cocoo est au comptoir. Il prépare les cocktails de ses clients tout en sifflant l’air de la musique qui anime le « Cocoo Club », bar à grand succès sur la plage.
L’équipe est presqu’au complet. En effet, il n’est que 10h mais il fait déjà 25 degrés dehors. Les bars et les plages sont déjà fortement fréquentés par les personnes à la recherche de fraîcheur.
Un des habitués du café est au bar. Il lit un journal de la presse quotidienne régionale « le Canard déchaîné ». Le gérant du café n’a pas encore eu le temps de le lire.
« Alors quoi de neuf ce matin dans la région, Pyo ? demande Cocoo avec un large sourire qui caractérise bien le caractère du jeune homme toujours de bonne humeur.
– Encore des accidents de la route, des morts, des feux … et Marseille qui a perdu, dit-il entre ses dents.
– Ouais, rien de vraiment nouveau quoi ! » s’esclaffe Cocoo.
Celui-ci a enfin fini de préparer toutes les commandes, il vient s’asseoir en face de Pyo en attendant que les serveuses lui apportent du travail. Il dirige alors son regard dans la même direction que lui. Ce dernier regarde une jeune femme allongée sur le sable habillée d’un bikini blanc mettant en valeur sa peau dorée par le soleil.
« Elle est pas mal en effet », dit Cocoo d’un ton quelque peu moqueur.
Pyo acquiesce de la tête d’un air songeur.
« Je la vois souvent ici toute seule ou avec un groupe d’amis. Je me dis qu’elle doit être célibataire… je n’ai jamais trouvé un sujet de discussion pour aller lui parler sans passer pour un gros lourd.
– Elle se prénomme Laly. Elle enseigne le piano à la grande école de Musique de la Côte d’Azur. Elle est bien célibataire, c’est une jeune fille sympathique mais très fleur bleue qui croit au prince charmant. Ca la rend très attachante. On n’en voit plus beaucoup des comme ça de nos jours si tu vois ce que je veux dire », dit-il avec un air faussement coquin tout en rigolant.
Le téléphone retentit.
« Je reviens ! »
Cocoo laisse Pyo dans ses rêves et prend le combiné : « Le Cocoo Club, bonjour !
– Salut Coc, c’est Hak ! Ca va ?
– Ouaip super et toi fréro ?
– Ca pourrait aller mieux à vrai dire… T’as pas lu le journal aujourd’hui ?
– Heu… Non, je n’ai pas encore eu le temps. Avec la chaleur, j’ai des clients de bonne heure en ce moment. Qu’est ce qu’il se passe ?
– Hier soir, mon jardin a pris feu. Ca s’est propagé un peu dans la forêt derrière. Il y a quelques dégâts mais rien de grave. Ma voisine, heureusement, a prévenu les pompiers à temps. Il y avait ton pote Raambo d’ailleurs !
– Comment s’est arrivé ? , s’inquiète Cocoo.
– Je crois que j’ai mal éteint ma cigarette dans la précipitation mais je te raconterai plus tard si tu veux bien… Je voulais savoir si, pendant une semaine environ, je pouvais venir dormir chez toi, le temps que j’arrange un peu les dégâts.
– Oui, bien sûr, pas de problème ! Vas-y quand tu veux. Tu sais où se trouve la clef, dit-il d’un ton complice.
– Je te remercie. Ca tombe vraiment mal cette affaire. J’ai un de mes potes dans le coma depuis hier aussi. Je préfère me consacrer à lui. Ma voisine m’a proposé son aide, ça devrait aller vite, mais bon, je n’ai pas la tête à ça là…
– Je suis là aussi pour aider ! Mais tu as raison, occupes-toi de ça plus tard. Si tu as le temps, passes à la plage. Sinon, on se retrouve à la maison. Je dois te laisser, j’ai des commandes qui s’accumulent là. Je suis désolé.
– Oui, je ne te dérange pas plus longtemps ! Je te remercie encore. A plus tard ! Ca m’étonnerait que je passe.
– Tu devrais. Il y a le Top Model Marie Bitrops qui vient d’arriver. C’est de la bombe, dit-il en gloussant.
Silence
T’es là ?
– Ouais, désolé … Elle est toute seule ?
– Non, il y a un gars avec elle. Pourquoi ?
– Pour rien. Allez, je te laisse, à plus ! Il raccroche.
– Ciao ! »
Cocoo s’étonne de la réaction de son frère lorsqu’il lui a parlé du mannequin. Cependant, du boulot l’attend et il n’a pas le temps d’y réfléchir davantage.
Il s’approche de la table de Marie pour prendre la commande en personne profitant qu’une personne célèbre soit dans son club.
« Bonjour ! Vous allez bien ? Que puis-je vous servir par ce beau soleil ?
– Oui merci. Je prendrai un paradis tropical s’il vous plaît ! Et toi, Machiavel ? »
Le jeune homme commande la même chose. Cocoo retourne au bar préparer les verres. Pyo est toujours là. Il a l’air d’attendre le barman pour lui annoncer une grande nouvelle. Cocoo le regarde d’un air interrogateur.
« Je vais me lancer Cocoo. Ca fait trop longtemps que j’attends ; je risque de regretter de n’avoir rien essayé !
– Tu as bien raison mon pote. Mais vas-y doucement avec elle, n’oublies pas ! »
Pyo prend en note ce conseil. Il ne sait pas encore comment il va s’y prendre mais il fonce tête baissée et s’approche de la demoiselle…
[auteur]
L’équipe est presqu’au complet. En effet, il n’est que 10h mais il fait déjà 25 degrés dehors. Les bars et les plages sont déjà fortement fréquentés par les personnes à la recherche de fraîcheur.
Un des habitués du café est au bar. Il lit un journal de la presse quotidienne régionale « le Canard déchaîné ». Le gérant du café n’a pas encore eu le temps de le lire.
« Alors quoi de neuf ce matin dans la région, Pyo ? demande Cocoo avec un large sourire qui caractérise bien le caractère du jeune homme toujours de bonne humeur.
– Encore des accidents de la route, des morts, des feux … et Marseille qui a perdu, dit-il entre ses dents.
– Ouais, rien de vraiment nouveau quoi ! » s’esclaffe Cocoo.
Celui-ci a enfin fini de préparer toutes les commandes, il vient s’asseoir en face de Pyo en attendant que les serveuses lui apportent du travail. Il dirige alors son regard dans la même direction que lui. Ce dernier regarde une jeune femme allongée sur le sable habillée d’un bikini blanc mettant en valeur sa peau dorée par le soleil.
« Elle est pas mal en effet », dit Cocoo d’un ton quelque peu moqueur.
Pyo acquiesce de la tête d’un air songeur.
« Je la vois souvent ici toute seule ou avec un groupe d’amis. Je me dis qu’elle doit être célibataire… je n’ai jamais trouvé un sujet de discussion pour aller lui parler sans passer pour un gros lourd.
– Elle se prénomme Laly. Elle enseigne le piano à la grande école de Musique de la Côte d’Azur. Elle est bien célibataire, c’est une jeune fille sympathique mais très fleur bleue qui croit au prince charmant. Ca la rend très attachante. On n’en voit plus beaucoup des comme ça de nos jours si tu vois ce que je veux dire », dit-il avec un air faussement coquin tout en rigolant.
Le téléphone retentit.
« Je reviens ! »
Cocoo laisse Pyo dans ses rêves et prend le combiné : « Le Cocoo Club, bonjour !
– Salut Coc, c’est Hak ! Ca va ?
– Ouaip super et toi fréro ?
– Ca pourrait aller mieux à vrai dire… T’as pas lu le journal aujourd’hui ?
– Heu… Non, je n’ai pas encore eu le temps. Avec la chaleur, j’ai des clients de bonne heure en ce moment. Qu’est ce qu’il se passe ?
– Hier soir, mon jardin a pris feu. Ca s’est propagé un peu dans la forêt derrière. Il y a quelques dégâts mais rien de grave. Ma voisine, heureusement, a prévenu les pompiers à temps. Il y avait ton pote Raambo d’ailleurs !
– Comment s’est arrivé ? , s’inquiète Cocoo.
– Je crois que j’ai mal éteint ma cigarette dans la précipitation mais je te raconterai plus tard si tu veux bien… Je voulais savoir si, pendant une semaine environ, je pouvais venir dormir chez toi, le temps que j’arrange un peu les dégâts.
– Oui, bien sûr, pas de problème ! Vas-y quand tu veux. Tu sais où se trouve la clef, dit-il d’un ton complice.
– Je te remercie. Ca tombe vraiment mal cette affaire. J’ai un de mes potes dans le coma depuis hier aussi. Je préfère me consacrer à lui. Ma voisine m’a proposé son aide, ça devrait aller vite, mais bon, je n’ai pas la tête à ça là…
– Je suis là aussi pour aider ! Mais tu as raison, occupes-toi de ça plus tard. Si tu as le temps, passes à la plage. Sinon, on se retrouve à la maison. Je dois te laisser, j’ai des commandes qui s’accumulent là. Je suis désolé.
– Oui, je ne te dérange pas plus longtemps ! Je te remercie encore. A plus tard ! Ca m’étonnerait que je passe.
– Tu devrais. Il y a le Top Model Marie Bitrops qui vient d’arriver. C’est de la bombe, dit-il en gloussant.
– Ouais, désolé … Elle est toute seule ?
– Non, il y a un gars avec elle. Pourquoi ?
– Pour rien. Allez, je te laisse, à plus ! Il raccroche.
– Ciao ! »
Cocoo s’étonne de la réaction de son frère lorsqu’il lui a parlé du mannequin. Cependant, du boulot l’attend et il n’a pas le temps d’y réfléchir davantage.
Il s’approche de la table de Marie pour prendre la commande en personne profitant qu’une personne célèbre soit dans son club.
« Bonjour ! Vous allez bien ? Que puis-je vous servir par ce beau soleil ?
– Oui merci. Je prendrai un paradis tropical s’il vous plaît ! Et toi, Machiavel ? »
Le jeune homme commande la même chose. Cocoo retourne au bar préparer les verres. Pyo est toujours là. Il a l’air d’attendre le barman pour lui annoncer une grande nouvelle. Cocoo le regarde d’un air interrogateur.
« Je vais me lancer Cocoo. Ca fait trop longtemps que j’attends ; je risque de regretter de n’avoir rien essayé !
– Tu as bien raison mon pote. Mais vas-y doucement avec elle, n’oublies pas ! »
Pyo prend en note ce conseil. Il ne sait pas encore comment il va s’y prendre mais il fonce tête baissée et s’approche de la demoiselle…