Stratégie en campagne : comment bien choisir son allié ?

Souvent perçue comme une option moins importante que les meetings ou la corruption, réduite parfois à un simple report en fin de campagne, l’alliance est pourtant stratégiquement au cœur d’une partie. Elle suscite très souvent chez les nouveaux des interrogations de base sur son usage et son utilité, faute d’information à disposition et de visibilité sur le déroulement de la partie. Chez les moins jeunes, l’importance de l’alliance n’est peut-être pas toujours bien comprise non plus au vu des étrangetés que l’on peut croiser en campagne. Enfin, les joueurs rôdés découvriront dans cet article les conseils de trois experts.

En effet, à l’occasion de cet article, nous avons choisi de faire le tour de la question en interrogeant trois joueurs expérimentés. Adriop, Fontainard et Maxartimus ont accepté de partager leur savoir-faire en la matière, afin de nous faire mieux comprendre à tous cette action du jeu. Vous verrez qu’ils peuvent en avoir des usages vraiment différents.

L’alliance : petit rappel pratique

L’alliance peut être signée avec un autre joueur à partir du début de la campagne jusqu’à la veille du premier tour. Pour s’allier, ces deux joueurs doivent avoir une couleur de thèmes commune. La signature de l’alliance est annoncée le lendemain dans le journal. Si au moins un des joueurs de l’alliance est qualifié au second tour, celui en seconde position doit en principe se reporter sur le premier, lequel désigne, là encore en principe, son allié comme maire-adjoint en cas d’élection. De nombreuses stratégies, loyautés durables mais aussi entourloupes (les deux alliés peuvent se trahir), existent donc autour de cet outil.

Nous allons commencer par le commencement, en nous imaginant arriver en ville (quand tout le monde dort tranquille… bref !). Dès le début, la question va se poser en parcourant la liste des joueurs présents : avec qui peut-on envisager de s’allier ? Prenons le cas où nous n’avons pas d’allié « habituel », avec nous aurions déjà signé lors d’une campagne précédente, ni de joueur « ami », avec qui une alliance se tisserait naturellement. C’est la situation que rencontrera un nouveau joueur, par exemple. Nous allons donc poser dans ce contexte la première question à nos invités : Vous êtes en position de force et vous visez la mairie, avec lequel de ces inconnus entamer les tractations ?

Adriop : Lorsque je n’ai pas d’alliés habituels ou d’amis dans la partie, je me tourne principalement vers les joueurs appartenant à un parti ami du PLH et vers les joueurs avec qui je n’ai pas de mauvais rapports.
Par la suite, je fais une estimation de leur score final en regardant les meetings qu’ils ont réservé. Je propose donc une alliance à celui qui a le meilleur score potentiel et qui me semble être le plus digne de confiance afin de minimiser le risque d’être trahi.
Il m’est déjà arrivé de lancer une mini compétition entre 2-3 joueurs avec une alliance à la clé pour le gagnant. C’est-à-dire de lancer un ultimatum et de m’allier avec celui qui aura le plus gros score à une date précise.

Fontainard : C’est difficile à imaginer pour moi, qui jusqu’à maintenant établissait mes alliances bien avant que mes campagnes ne commencent, de quoi établir une certaine confiance, transparence avec mon allié. Sinon, si ça me permet d’obtenir la mairie, ce n’est pas mon habitude de faire le difficile pour trouver un allié. ;)

Maxartimus : En position de remporter la Mairie, je choisirais simplement celui qui serait susceptible de me faire perdre s’il n’était pas dans mon camp.

 Nous apprenons déjà ce qui motive une alliance. Si un joueur bien placé dans la course à la mairie vous propose une alliance, vous saurez y reconnaître l’une de ces raisons. Comme l’explique Adriop, elle est parfois le prix de négociations. Vous avez donc ici trois démarches à suivre si vous cherchez une allié pour vous soutenir. Mais elles ont toutes le même objectif commun : assurer ses arrières.

Dans la même configuration « en terre inconnue », imaginons maintenant qu’à l’inverse, c’est plutôt râpé pour l’écharpe de maire. Que faites-vous ?

Adriop : En étant à 100% dans une campagne, j’ai toujours été en mesure de me maintenir au second tour. Et je me suis maintenu quasiment à chaque fois. Cependant, si je n’y accède pas, je respecte mon alliance jusqu’au bout où me reporte sur un ami si mon allié n’y est pas non plus.
Vu que j’ai toujours visé la mairie, je ne me suis jamais dit que c’était râpé avant de m’allier. ;)

Fontainard : On ne peux pas viser la victoire à toutes les campagnes, autant faire en sorte a profiter de sa campagne au maximum, n’est ce pas ? Tu prend le moins boulet des joueurs et tu essayes de t’entendre haha ^^ Avec un peu de chance, les possibilités seront plus grandes dans les campagnes qui suivent, le tout c’est de ne pas tomber dans le défaitisme.

Maxartimus : En général, j’aime rendre mon report utile en favorisant l’alternance si ma cause est perdue. Ça rend l’élection plus « sport » et la fin est d’autant plus belle quand elle est serrée.

 Outre le fait qu’Adriop ne perd décidément aucune occasion de fanfaronner, on distingue différentes tendances ! Adriop, habitué aux grandes villes où tout le monde se connaît et où la rivalité est forte, choisit de soutenir un ami. Fontainard aussi, mais il laisse entendre que la campagne en position de faiblesse est une occasion de lier de nouvelles alliances et de tester la loyauté et la sympathie de joueurs qu’on ne connaît pas. Enfin, Maxartimus nous fait part d’une stratégie répandue: le fait de s’allier ou de se reporter de manière à contrer le favori ou le sortant et à l’affaiblir… pour plus facilement prendre sa place à la prochaine partie.

D’une manière générale, n’oublions pas qu’une alliance permet à l’allié plus faible, dans le cas où le plus fort est élu maire, d’obtenir le poste de maire-adjoint (si l’alliance est respectée), et donc une étoile.

On observe parfois, qu’ils gagnent finalement la mairie ou qu’ils perdent sans même se qualifier au second tour, des joueurs qui ne s’allient pas. D’où notre troisième question : s’allier est-il toujours nécessaire ?

Adriop : Si on vise la victoire, c’est préférable ! Ce serait dommage de ne pas avoir un +6 dans le journal ainsi que de ne pas bénéficier de la totalité des voix de son allié lors du second tour.

Fontainard : C’est du gagnant-gagnant donc oui, un joueur actif est un joueur qui s’allie !

Maxartimus  : Si on parle d’une alliance officielle, ça dépend. En général, oui. Ne serait-ce que pour faire le plus de pub possible à travers le journal tout au long de la campagne. S’allier est souvent indispensable pour réussir. C’est un contrat de confiance très précieux dans ce monde tout pourri de la corruption (que l’on aime bien finalement ^^)

Cependant, il y a aussi la technique de ne pas s’allier pour laisser ouverts les reports du second tour quand on est bien placé. En fonction des reports déjà opérés, plusieurs candidats peuvent alors espérer se voir confier le poste de Maire-Adjoint en se considérant comme le meilleur report du moment….. Jusqu’à ce qu’un autre candidat mieux placé ne se reporte aussi pour envisager le même gain. Et voilà ! Deux reports (au moins) dans l’sac ! Ceci dit, je déconseille cette technique trèèèès risquée mais que j’ai déjà pu observer comme réussie.

Le constat est cette fois unanime : il faut s’allier ! Max’ mentionne en effet une stratégie qui existe. Il faut souligner qu’elle n’arrive que dans certaines situations, en général une campagne à l’issue incertaines et aux tensions palpables. Attention à ne pas trop temporiser, au risque de se faire doubler par un concurrent nouant une alliance forte avec un outsider. C’est l’occasion de rappeler qu’un report dans le cadre d’une alliance entraîne un vote massif des électeurs dans le sens de la consigne, ce qui est beaucoup moins le cas lorsque le report est donné hors-alliance.

D’usage, une alliance se demande et se confirme d’abord par MP entre les joueurs, avant d’envoyer une invitation officielle sur la page campagne. Attendez-vous en général qu’on vous fasse une proposition, ou bien prenez-vous les devants en contactant les autres ?

Adriop : La plupart du temps je prends les devants en proposant une alliance via MP dès la pré-campagne ! Mais comme tout le monde, il m’est déjà arrivé de recevoir des offres et de les accepter.

Fontainard : Je vois rarement des joueurs qui prennent les devants, réellement… pourtant la communication avec plusieurs joueurs est indéniablement importante si vous souhaitez élaborer un minimum de stratégie dans votre campagne. Pour moi, c’est l’aspect le plus intéressant du jeu, donc, quand je suis motivé (et j’ai le temps surtout) à faire un résultat, je contacte des joueurs en début de campagne en privilégiant les connaissances.

Maxartimus : La Belle au Bois Dormant n’est réveillée par le Prince Charmant que dans les contes de Perrault. Malheureusement, dans la réalité, elle moisit dans ses draps sales, l’haleine fétide et dans l’indifférence générale…

Là encore, la question ne fait pas débat. Prendre en contact les joueurs de la partie dès le début de la campagne est un bon réflexe à adopter et permet de s’intégrer dans les échanges en vue d’une alliance.

Qui choisir comme allié, et à qui faire confiance dans le cas où on est sévèrement valisé dans la partie ?

Adriop : Je choisis la plupart du temps quelqu’un de confiance avec qui j’ai déjà fait quelques campagnes auparavant ou quelqu’un issu d’un des partis amis du PLH.
Dans le cas où on est sévèrement valisé, je pense que l’idéal serait de riposter avec l’aide de son allié tout en faisant confiance aux joueurs que vous connaissez bien. J’adore mener ma petite enquête pour identifier mes corrupteurs afin de leur renvoyer le double.

Fontainard : En solitaire, l’expérience parle : personne. Il y a lieu avec les affinités que t’as tissé avec différents joueurs tu peux aller indéniablement avoir plusieurs suppositions qui peuvent se concrétiser avec certains facteurs/faits de jeu antérieurs. Répliquer sur un joueur est à prendre avec davantage de parcimonie que serait une corruption ciblée par exemple. Ensuite, il faut toujours chercher à ce que les alliances soient bénéfique pour les deux parties pour éviter justement tout scepticisme au niveau de l’entente, chose forcement à portée lorsqu’on prend la peine dès le début la peine de faire campagne avec d’autres joueurs.

Maxartimus : L’alliance est l’un des meilleurs remparts contre la corruption intensive. Il faut choisir celui que l’on soupçonne le moins, procéder par élimination.

Une fois la perle trouvée dans ce monde de valises, si l’on veut vraiment déceler les excités de l’enveloppe, il ne reste qu’une chose à faire : multiplier les plakass sonnants et trébuchants dans les poches du préfet (toujours avec l’aide de son fidèle allié pour éviter au mieux les ratages!) pour multiplier les enquêtes et constater les dégâts dans le journal du lendemain. Les amendes en décourageront certainement plus d’un ;)

La situation est toujours difficile, il faut procéder avec méthode, mais sans hésiter. Ne pas avoir peur de se jeter dans la gueule du loup, car votre allié ne vous corrompra évidemment pas si vous avez un intérêt pour lui. S’il est un grand corrupteur, vous pourriez subir une partie des représailles qui lui sont destinées, mais aussi combattre à ses côtés le camp valiseur d’en face. L’enquête, que nos trois experts préconisent, et la lecture du journal devront vous aider à sentir la tendance.

Si votre choix d’allié est fait, il ne reste plus qu’à signer le pacte : c’est la question suivante. A quel moment signer l’alliance dans la campagne ?

Adriop : Tout dépend…
On peut choisir de s’allier dans les premiers ou dans les derniers afin que l’alliance reste le plus longtemps possible dans le journal.
Parfois, je préfère m’allier durant les périodes où je n’ai pas de meetings (hors que local), ce qui me permet d’avoir un +6 dans un moment ou mon électorat devrait normalement baisser ou perdre de sa sédimentation.

Fontainard : Il n’y a pas de meilleur moment qui serait universel, tout dépend du contexte de la campagne si elle est disputée ou non, si officialiser une alliance est à ton gout préjudiciable en début de campagne et éviterait à toi ou ton allié de recevoir quelques valises, alors vraisemblablement l’histoire a dit que c’était mieux d’attendre un peu avant de jeter dans la gueule du loup ;) Parallèlement, si vous aimez chipoter c’est de s’allier en fin de journée de quoi s’assurer un +6 dans le journal dans le cas où il n’y aurait pas eu d’autres alliances la veille. Parfois, on peux apercevoir des joueurs qui seraient assez opportunistes, qui aiment attendre le dernier moment pour ce genre de décisions… Personnellement, c’est un procédé auquel je suis plutôt réticent car il gâche le plaisir de progresser avec son/ses allié(s) aux sondages tout le long de la campagne.

Maxartimus : Dans une campagne « normale » (style première campagne dans la ville), le plus tôt sera le mieux pour faire un max de pub dans le journal.

En revanche, si l’on est Maire sortant et bon premier, il peut-être préférable de laisser planer le doute sur son compère car l’allié pourrait être attaqué au même titre que le Maire sortant.

Il n’y a rien besoin d’ajouter. Au début où à la fin, c’est à votre convenance. Mais comme les trois joueurs le soulignent, un brin de stratégie peut être joué dans cette décision.

L’alliance est signée, il est possible de l’exploiter. Nous nous interrogeons donc sur la manière de coopérer avec son allié. Simple report, échange d’infos, ou carrément une coordination pour la corruption ?

Adriop : Tout dépend de l’allié et de la confiance qu’on a en lui. Le plus souvent cela s’arrête à un pacte de non-corruption ainsi qu’à un report et à un poste d’adjoint en cas de victoire.
Cependant, il m’est arrivé avec certains alliés de se partager les prévisions de thèmes, et de se coordonner sur la corruption afin de ne pas se prendre le journaliste ou le préfet.

Fontainard : Le plus important entre alliés, c’est le magnifique soutien moral mutuel apporté dans les moments difficiles… Notre allié c’est notre confident, on peux se plaindre des méchants et réfléchir à comment on pourrait réagir ;) Donc effectivement, coordination au niveau de la corruption, protection mutuelle, échanges d’informations (thèmes, magouilles)… et puis effectivement se mettre d’accord sur le report est assez important pour ne pas mettre en déroute cette cohésion globale .

Maxartimus  : On détruit les ponts pour empêcher l’ennemi de passer, on sabote les lignes téléphoniques et on empoisonne le café de l’adversaire avec de l’anti-gel pour le tuer à petit feu sans laisser de traces. Une coopération basique quoi ^^

Fontainard et Max’ aiment pousser l’alliance à leur maximum, et ils y prennent visiblement du plaisir. Vous pouvez aussi faire comme Adriop, et échanger de manière plus classique. C’est là encore à adapter à la situation.

Un allié qui se reporte finalement sur votre adversaire ou même qui se présente contre vous au second tour, un autre qui ne vous offre pas le poste d’adjoint promis malgré votre report et soutien indéfectible : c’est la trahison. Avez-vous déjà été trahis ? Comment et pourquoi, et comment l’avez-vous pris ? Comment l’éviter ?

Adriop : Oui ! Et c’est vraiment quelque chose de pas très agréable. Mais bon ça fait partie du jeu !
J’ai le souvenir d’avoir été trahi par Druuna sur Paris qui pensait avoir ses chances pour le second tour. Je perdis donc la mairie, et Druuna n’eut aucun poste également. En réaction, il est possible que je lui aie envoyé quelques valises.
Pour éviter une telle déconvenue, je pense qu’il faut tout simplement s’allier avec quelqu’un de confiance ou bien avec quelqu’un ne visant pas le second tour. C’est pourquoi je privilégie toujours une alliance qui a le potentiel de perdurer sur plusieurs campagnes avec un joueur ou un parti ami. Ça évite les trahisons, et permet de mieux se défendre.

Fontainard : La dernière trahison que j’ai subi est Marseillaise et remonte loin, j’ai même une date précise, le 8 février 2013. Depuis je n’ai pas été trahi de manière flagrante… C’était une petite désillusion mais rétrospectivement ça ne m’angoisse pas plus que ça d’être à nouveau trahi ça changerait tout simplement mon appréhension vis à vis du joueur.

Comment l’éviter ? Alors là c’est bien simple. On sait tous l’ingéniosité des peines de morts que les traitres on connus à travers les époques et les régimes politiques. N’hésitez pas a être cruel envers votre allié et d’user de messages subliminaux à volonté qui permettraient d’évoquer de temps à autre certaine méthodes de torture ou d’exécution comme la pendaison, la lapidation ou encore l’injection létale et vous allez voir, tout devrais bien se passer comme par magie avec votre allié !

Maxartimus  : A vrai dire, je crois que ça ne m’est jamais arrivé. Je tiens ma parole et il se trouve que VPM me le rend plutôt bien :)

Pour ne pas être trahi, il n’y a pas de miracle, il faut connaître un minimum l’allié pour être plus ou moins sûr mais c’est pas facile. Autre moyen d’éviter les trahisons (et là, on va faire jaser quelques lecteurs ^^) : L’institution d’une alliance de plusieurs partis ! Cette technique est souvent décriée à tort car elle fait vivre d’autant plus VPM. Il faut simplement savoir l’adapter avec souplesse !

Inspirez confiance ou terreur. En cas de trahison, le le prenez pas mal mais vengez-vous si besoin. S’il est possible de ne pas respecter une alliance, c’est bien que ça fait partie du jeu. Vous avez a présent entre les mains des conseils de maîtres pour éviter la mauvaise surprise. Finalement, comme en politique, c’est une question de réseau, d’alliances, comme en parle Maxartimus, et de confiance !

Et vous ? Allez-vous changer votre stratégie après la lecture de cet article ? De quelle stratégie vous sentez-vous le plus proche ?


 

Maxartimus s’est inscrit il y a plus d’un an, en janvier 2014, et est membre du Parti Déterministre. Il est en ce moment en campagne à Bruxelles.

Fontainard, fondateur du parti La Communauté de l’Agneau, est arrivé sur le jeu en 2012. Il joue également dans la capitale Belge.

Adriop est sur VPM depuis 2012. C’est l’un des fondateurs du Parti Libéral Humaniste, dont il est toujours secrétaire général. Il été élu maire de Paris début mars pour la dixième fois de sa carrière, ville où il est actuellement en campagne.

Je les remercie chaleureusement d’avoir participé à cet article. Dans la même série, vous pouvez retrouver l’article précédent : Quelle stratégie adopter pour les meetings en pré-campagne.

[auteur]


Publié

dans

,

par

Étiquettes :

Commentaires

10 réponses à “Stratégie en campagne : comment bien choisir son allié ?”

  1. Avatar de T'es qui toi ?
    T’es qui toi ?

    Bobby, pourquoi tu as mis ton leader tout moche sur l’image ?
    Quand je l’ai vu, j’ai pris peur ^^ :non:

  2. Avatar de krustyisback

    On me suplie pour faire alliance avec moi…

  3. Avatar de Sengel
    Sengel

    C’est vrai que le leader de Bob est hideusement affreux ! :drag:

    Maxartimus nous fait part d’une stratégie répandue: le fait de s’allier ou de se reporter de manière à contrer le favori ou le sortant et à l’affaiblir… pour plus facilement prendre sa place à la prochaine partie.

    Ça a dû m’échapper à Bruxelles ^^

    Je me sens proche de Fontainard, mais il y a quand même un truc qui coince dans cet article, brillant au demeurant : c’est bien beau de monter main dans la main avec son allié, de se soutenir, mais je me retrouve toujours face à un problème au second tour : l’alliance a tellement bien fonctionné que seuls mon allié et moi nous retrouvons au second tour :D alors forcément c’est tout de suite plus compliqué ^^
    Moi je dis, un des alliés devrait se sacrifier pour l’autre ! Je dis absolument pas ça pour rappeler que même avec 22 % à Bruxelles je m’étais désistée pour Fontainard qui avait 22.3 :lol:

  4. Avatar de Talisman
    Talisman

    Très bel article !

    Je suis d’accord avec Fontainard ! Si on est trahi il faut avoir recours à la torture ! :pirate:

  5. Avatar de Maxartimus
    Maxartimus

    Tu as la mémoire courte chère Moutonne :cyclope:

    Ne t’ai-je jamais renversé au profit de Fontainard malgré la diaspora Bruxelloise qui t’entoure? Il me semble avoir été maire-adjoint pourtant… :ang:
    Certes, je ne t’ai pas encore défrisée en prenant ta place pour le moment mais je me suis toujours opposé à ta toute puissance. A moins que quelque chose ne m’échappe aussi :p

    Merci pour ce bel article Bob !

  6. Avatar de Sengel
    Sengel

    À ceci près Maxartimus que, Fontainard pourra confirmer, qu’il était entendu avec l’Agneau qu’il remporte la mairie :)
    Et à ce que je sache, à la suivante tu n’as pas pris la place ^^

  7. Avatar de Maxartimus
    Maxartimus

    Il était entendu que tu ferais 22% et lui 22,3? Tu parlais pourtant d’une victoire « entachée de la patte Rebelle » sur le sujet de Bruxelles à ce moment, d’où ma confusion d’intentions… :a:

    Du reste, je n’ai jamais prétendu te détrôner, je parlais de cas où ma cause était perdue pour l’écharpe de maire, d’après la question de Bob. Ne me dit pas que ce cas de figure t’a échappé ! ^^

  8. Avatar de Sengel
    Sengel

    Ah non non on parle pas de la même campagne Maxartimus ^^ Je faisais référence à mon report sur Fontainard en mai ou juin 2014.

  9. Avatar de Talisman
    Talisman

    Tu es dans quelles villes maxartimus ? :pirate: :bounce:

  10. Avatar de Maxartimus
    Maxartimus

    Bein je sais pas :p Encore de la bile sortie de nulle part…?