Le ver de terre

Animal pluricellulaire de forme allongée, n’ayant aucune partie dure, complètement ou presque complètement dépourvu de pattes. VPM en est, en ce moment, rempli. Je pourrai parler du ver à soie. C’est ce ver qu’on élève pour ses performances en campagne dans le but de le recruter. Je pourrai parler du ver de farine, mais il est déjà bien dans le pétrin. Je pourrai du ver de viande. Et j’en parlerai lorsqu’il aura ronger la viande de ce pingouin. Je pourrai parler de Krusty et de Ludu, ver fourchu dont le mâle et la femelle sont soudés par les parties génitales. Mais ils s’exhibent assez comme cela. Je pourrai parler du ver macaque, cousin éloigné de Jmbiquette. Mais il fait bien assez grimaces. Enfin, je pourrai parler du ver solitaire qui n’est rien d’autre qu’un parasite des mammifères. Mais nous avons déjà un beau spécimen qui ne mérite guère attention, Ragnarr.

Non. Je vais vous parler du ver de terre que représente le lombric. C’est le symbole de la plus humble condition !

Regardez le se dandiner de bas en haut et de haut en bas. Regardez la terre entrer par devant, sortir par derrière. N’est-il pas mignon ? Attention, tout ceci n’est pas de la simple terre. C’est un ensemble d’oligo-éléments comme le fer, le soufre, les végétaux morts, la laine,…
Faites donc l’expérience chez vous. Ça intéressera tout particulièrement vos vieux séniles. Vos enfants pourront toujours partager des truites sur cette formidable expérience, si cela leur permet au moins de s’ennuyer. Sur un plan horizontale (ne pensez surtout pas au ver fourchu) et non verticale – sinon tout tombe héhé – mettez une fine couche de terreau. Alternez une couche de sable et une couche de terre. Attention à ne pas mélanger les grains de sables avec les grains de terre. Sinon vous êtes foutus. Lorsque vous en aurez marre, déposer des feuilles mortes. N’oubliez pas le fumier pour l’odeur. Iinstallez vos verres de terre avec soin et amour. Il ne demande que des bisous. Faites patienter un mois vos vieux, ils seront desséchés. Mais le point positif c’est que vous avez engraissez les verres de terre. Ils gagneront du temps.

Si vous n’avez pas eu le courage de tout lire, ce n’est pas bien grave. Tout ce baratin était complètement inutile alors que j’aurai pu le résumer à cela : le lombric est un grand travailleur ; il joue sans le savoir un rôle fondamental dans nos campagnes futures.

Le lombric est résistant. Il encaisse les coups de valise. Le ver de terre n’a pas de bras mais il est très long, il saura conclure la meilleure alliance. Le lombric est malin. Il sait tirer les vers du nez de son tuteur.
Mieux vaut ne pas se trouver en campagne face au ver de terre. Une fois qu’il a digéré tous les coups foireux, il a terminé sa digestion. Le résultat de celle-ci est le tortillon. Le tortillon neutralise les adversaires à la fin de la campagne, ces micro-organismes sont rejetés plus loin ; laissant le ver de terre atteindre le terreau. Et un jour, peut-être, il atteindra la surface. Là où se trouve la lumière. Un autre jour, il réussira certainement l’impossible : devenir papillon.

D’autres vers se croient ver de terre mais creusent toujours un peu plus.

Diplodocus achève cette si belle métaphore du nouveau par cette noble (comme le lombric) citation de William Shakespire ne visant absolument pas Suzaka : « Le chagrin, ce ver rongeur de la beauté ».

Groooooarouh !
Traduction : A bientôt.

Auteur: Diplodocus