Un mois s’achève en fanfare, un nouveau émerge en toute sérénité. Mais dans tout mouvement, il nous faut un peu de stabilité. Un point de repère qui permette aux valeureux lecteurs de cette chronique de s’accrocher et de prendre pied ! (Astuce journalistique : l’expression dit prendre son pied je sais, mais j’avais un doute quant à l’emploi du leur, donc je ne m’y risque pas.). Et en peinture comme en littérature, un point de repère c’est souvent un maître. Une entité culturelle, un gourou, un chef spirituel qui inspire, qui enseigne, et dont l’oeuvre est intemporelle, transcendée chaque jour par son public, et magnifiée par son environnement.
Lors du précédent article, nous rencontrions l’élève. Cette semaine, le maître nous fait l’honneur de sa présence. À notre tour de l’honorer avec une exposition de trois de ses oeuvres les plus marquantes, qui laisseront une trace indélébile dans l’Histoire de notre communauté. Acclamons… Artarriate !
Analyse de la moutonne : L’avantage de présenter un maître, c’est qu’il n’est plus nécessaire d’en détailler la technique. Celle-ci se réinvente à chaque instant et assure la pérennité du parcours. Une certaine osmose se dégage de ces œuvres. L’artiste n’en est plus à la simple expression de sa sensibilité, sans âme et dépourvue d’intérêt, propre aux débutants. Non, aujourd’hui il met en scène l’actualité et les sentiments de la communauté dont il est le représentant aujourd’hui. Une émotion si personnelle, et pourtant tant chargée du désir communautaire. Une empreinte de VPM. L’artiste suspend le temps, nous attendons…
Prix de vente : un article rebelle ne peut être vendu
[auteur]
Commentaires
7 réponses à “L’illu du mercredi | 02 décembre 2015”
Manque plus que le râteau ! Et un radeau…
Beaucoup d’émotion. Je commande de suite une oeuvre à afficher dans le bureau présidentiel.
Bientôt une rétrospective à Beaubourg ^^
Chapeau pour la dernière !! Joli retournement de Sengel :mrgreen:
Tu noteras que je lui ai dégrafé son soutif’ :cochon:
up :ang:
Et il en est fier^^