Artarriate, Roi des électeurs ou dictateur des rois ?

Mais qui est Artarriate, ce joueur admiré, ce campagnard respecté, ce leader accepté ?

Mon arrivée dans la communauté des VPMiens n’a pas été de tout repos. J’ai vu la chute du président Kropo combinée à la révolte d’une élite. Alors quand, au milieu du chaos, sur les ruines fumantes d’un forum déchiré, j’apprends que la désignation du nouveau président est saluée par tous, je m’inquiète.

Sa biographie officielle présente un campagnard persévérant et doué. Formé à l’école de Manix et des Rebelles, il a rapidement su verrouiller les villes d’Amiens et de Montpellier. Maire de Paris, préfet, SG du parti leader au classement, ministre, vice-président et maintenant Président, son ascension vers les étoiles est un exemple pour tous.

Les VPMiens parlent d’un joueur « sympathique et réglo » et d’un campagnard « patient et courageux ». Une admiratrice secrète, qui souhaite rester incognito, parle même de lui comme d’un « roseau ». « Il plie, mais ne rompt pas ». De vous à moi, je ne sais pas ce que notre Président a fait aux VPMiens, mais les yeux brillants et les joues roses de mon interlocutrice me donnent une idée assez précise de la nature de leurs échanges.

Une chose est certaine, l’image véhiculée par les services de communication de la présidence est trop parfaite. Je la trouve aussi douteuse que la « sainteté » de Magne.

Je décide donc de poursuivre mes recherches sur les canaux parallèles. Un petit tour sur le Wiki m’apprend qu’il possède officiellement 2 multis (artarriat et arta). Mon sens aiguisé de l’observation m’indique alors que ce jeu de mot doit avoir de l’importance pour lui. Une analyse sémantique réalisée sur mon minitel me conduit vers une combinaison de « art » et « Arriate », une ville de la province de Malaga (Espagne).

Mais « arriate » signifie aussi « plate bande » en espagnol. Les VPMiens les plus crédules doivent surement voir en lui un amoureux de la nature, un artiste des bandes de terres décorées de milles fleurs chatoyantes. Mais le bout de ma queue (de pingouin …) me susurre à l’oreille (pas à la queue, vous suivez ?!) que nous venons de mettre à la tête de VPM un joueur qui rêve d’exceller dans l’art d’empiéter sur le terrain des autres.

Comme pour confirmer mes craintes, un coup de téléphone anonyme me propose un rendez-vous dans un ancien bar branché de Paris. A minuit précise je franchis donc les portes du Coco Bongo Club, la gloire des nuits parisiennes d’une autre époque. Lili, la favorite abandonnée d’Adriop, présente encore un spectacle triste et sans âme. J’y retrouve un campagnard méfiant que je n’arrive pas à identifier. Il est comme protégé par une relique magique qui m’empêche de fixer mon attention sur lui. Toutefois, son message est clair : je dois me méfier d’Artarriate. Et si j’accepte d’avertir la population, alors il me transmettra des dossiers prouvant la vraie nature de cet escroc que tout le monde adule.

De retour dans mon igloo, troublé par cette entrevue étrange et par la mélancolie d’une Lili délaissée, je regarde une nouvelle fois le portrait de cette Joconde devenu Président. Face à ce visage indéchiffrable, je comprends maintenant l’origine de mes doutes.

En ce mardi 15 décembre, jour de la présentation du premier budget de la présidence d’Attariate, une ombre menaçante s’abat sur VPM ! Derrière ses belles promesses, notre président nous cache un sombre secret et je me dois de le découvrir.

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