Le président est mort, vive le président !

Chers VPMiens,

L’actualité de ces derniers jours, voire de ces dernières semaines a été marquée par la prise de pouvoir de quelqu’un, mais pas d’un clown. Non, c’est la vraie vie qui a gagné la partie. Vous savez ce truc qui nous appelle à nos engagements lorsque nous sommes le nez sur nos PC …

Pour être clair avec vous, je vous parle de la vie, cette facétieuse coquine qui a joué avec le calendrier et la disponibilité d’Artarriate mais aussi de Cbs. La vie, cette malicieuse friponne qui a conduit le président à faire des erreurs et à remplacer d’un lieutenant fiable. La vie, cette mystérieuse inconnue qui a favorisé une révolution bien mal embarquée.

Je vous implore donc de ne pas croire qu’un ex-président hargneux ou un oiseau marin incapable de voler ont pu renverser Artarriate ! Non, soyons crédibles, c’est la vie réelle. Toute seule. Nous autres étions là pour profiter de l’offrande.

Je tiens donc à saluer Artarriate qui fut, à mon humble avis, un très bon président. Trop bon surement, car il avait réussi à verrouiller le système. J’ai donc du entrer en politique afin de le convaincre lui, mais aussi les ministres que, pour VPM, un gouvernement sans tentative de putsch c’est comme un Moostach sans une négociation douloureuse. C’est-à-dire un non-sens, une incohérence.

Artarriate le savait. Lui même s’ennuyait avec la révolte stérile de Talisman. Il avait besoin d’une opposition différente, plus pertinente, plus susceptible de réussir. Il m’a donc intégré au gouvernement tout en sachant que j’allais m’opposer à lui.

Malheureusement pour lui, mais aussi pour moi, les aléas ont joué en ma faveur sans que nous ayons réellement combattu. J’en suis sincèrement navré. J’aurai préféré perdre une belle bagarre que remporter cette victoire.

Néanmoins c’est la vie, cette douce incertitude qui plane sur nos campagnes. Et la vie est une composante normale de VPM tout autant que la chance. Qui n’a jamais raté une programmation de meeting en raison de son planning ? Qui n’a jamais cliqué sur le mauvais bouton parce qu’il était pressé ? Devons-nous râler ou nous plaindre ? Non. Il faut l’accepter et composer avec elle. Cela rend même certaines victoire plus forte !

Je tiens donc à remercier Artarriate de m’avoir offert cette opportunité de combattre, peut-être qu’un jour nous croiserons le fer en campagne. Et je veux aussi féliciter Krustyisback, je lui souhaite un beau règne et je l’encourage à ce méfier de ses ministres. J’entends de mon bureau les dents de certains ministres rayer le parquet.

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