Classement National #230 | 21 janvier 2017

21 janvier, sainte Agnès, sans transition, on passe à l’introduction !

Hier, Pollytic {{1}} [[1]]Qui elle, est loin d’être aussi sainte que la vierge Marie[[1]] a soulevé un problème régulièrement remis sur la table ces temps-ci :

«À moins que quelque chose soit fait par les responsables du jeu pour mettre fin à ces dictatures qui commencent à etre sacrement longues et usantes…. va bien falloir se relever les manches et faire le taf ^^»

Petit rappel, on appelle dictateur un « joueur qui enchaîne les postes de maire dans une même ville et sans interruption pendant au moins 4 campagnes, souvent avec une avance large sur ses concurrents.» À en croire le forum, elles semblent être nombreuses, dans des villes où seuls 4/5 joueurs se disputent la mairie, et donc dues à une « pénurie » de joueurs. Qu’en est-il réellement ?

Désolé de vous décevoir, mais tout cela est en partie faux ! Premièrement, en ce qui concerne le manque de joueurs actifs : nous sommes à l’heure où j’écris 576 joueurs en campagne. C’est certes bien moins qu’il y a quelques années, mais depuis 2014/2015, le jeu tourne autour des 600 joueurs en campagne, rien d’anormal donc.

Venons en au but : les dictateurs, combien sont-ils réellement ?

Si l’on se fixe à la définition précédemment citée, ils ne sont que 6 dans les 55 villes de plus de 100 000 habitants : Voisine à Perpignan (16 mandats), Sarkopli à Rennes, Goodcite à Reims (7 mandats) Clementleretour à Villeurbanne (6 mandats), Koockies à Metz (4 mandats) et enfin Cassiodore à Besançon (4 mandats). Les dictateurs ne représentent donc que 10,9% des maires dans les villes de plus de 100 000 habitants, un chiffre loin d’être très conséquent, et sûrement bien plus petit si l’on prend en compte les petites villes, composées majoritairement de nouveaux joueurs, et où l’on trouve rarement un même candidat deux fois de suite.

En revanche, si l’on élargit le terme dictature en passant de joueur à parti, elles se font évidemment plus présentes. Vinceremu, qui n’est maire de Nice que depuis 3 campagnes, permet ainsi aux Tontons Flingueurs d’enchaîner un 20e mandat dans la ville. C’est également le cas à Nîmes et Clermont-Ferrand (9 mandats de l’Alliance Partisane), à Lille (7 mandats des Politocards), et à Brest (4 mandats du Labolitik). 6 villes également. Ainsi, même en étendant le champ de recherches de dictatures, elles ne représentent que 21,8%. On se rapproche donc d’une ville sur quatre sous la dictature d’un parti, majoritairement dans des villes de moins de 200 000 habitants (seulement 3 des 12 villes, Rennes, Nice et Lille, contiennent plus de 200 000 habitants). 

Les 16 mandats de Voisine à Perpignan ainsi que les 17 de Skyblood à Nice peuvent dont paraître extraordinaires, pourtant les dictatures ne datent pas d’hier et la liste des dictateurs est longue : Ganad (23 victoires au Mans en 2014/2015) et Alexendreleglan (13 victoires à Toulouse en 2014) en font notamment partie.

Après cette, je l’espère, passionnante analyse, il est temps de s’attaquer au 230e Classement National !

(Classement relevé le 21.01.2017 à 14h01)

 Podium

Voilà maintenant 3 semaines que nous retrouvons le même trio de tête, toujours mené par le Parti Orgasmique qui compte encore une avance confortable, malgré une baisse de régime. Une progression qui ne s’est pas contentée de ralentir, mais s’est transformée en régression, faible certes, mais la dynamique de la semaine dernière est perdue. L’écart avec le deuxième est ainsi passé de 5 à 3 points en l’espace d’une semaine.

C’est tout le contraire pour le parti de senji, qui prend la deuxième place cette semaine, au détriment des Tontons Flingueurs, troisièmes.

Peu de choses à dire en somme, si ce n’est que les trois partis en tête gardent tous un certain écart entre eux (3 points entre le premier et le deuxième, 2 entre le deuxième et le troisième). Le peloton quant à lui est toujours maintenu à distance du podium.

Hausses

Une seule place de gagnée certes, mais le parti de senji s’est remis du revers de la semaine dernière et est reparti à la conquête de la tant convoitée première place. Et encore une fois, c’est à Bruxelles qu’il faut être pour comprendre cette remontée : +14,6% en 10 jours pour Foudgy, passée d’une lutte pour le remboursement à une lutte pour la mairie. A cela s’associent des légères hausses dans les sondages à Marseille (+5,8%) et Paris (+4,5%).

Derrière, le krustytime.be confirme sa bonne forme après son entrée dans le top 15 la semaine précédente. Les encouragements de Krustyisback, fondateur du parti, ont visiblement eu de l’effet !

Le Mouvement de la Rhum Antique, lui, enraye sa marche vers la sortie du top 15 entamée il y a un mois en reprenant 4 places et 1,49%. On notera le score en nette progression de Lenase à Nice, qui voit les sondages accroître de 14% en sa faveur en 8 jours. Il passe ainsi devant Vinceremu et les Tontons Flingueurs, qui contrôlent la ville depuis 20 campagnes comme nous le disions en introduction. Une dictature de moins dans les jours à venir ?

Enfin, le Labolitik et le Parti Déterministre s’élèvent de respectivement 3 et 1 rang en engrangeant 0,71 et 0,44%.

Baisses

Pas de baisse conséquente cette semaine. Les Tontons Flingueurs, qui perdent une place et 1,11%, devront se ressaisir s’ils tiennent à atteindre le Graal, la première place.

Leur place sur le podium n’est cependant pas en danger dans l’immédiat : bien que le Parti en Live, Les Politocards et L’Alliance Partisane (AP) se maintiennent respectivement aux 4e, 5e et 6e position, ils cèdent tous près d’1%.

Les membres d’Un soir de Juillet. se dirigent quant à eux vers la sortie d’un top 15 qu’ils ont rejoint un soir de décembre, il y a seulement trois petites semaines. Ils pointent à une modeste 13e place, soit trois de moins que la semaine dernière, pour une baisse de 0,64%.

Le Ourson Show ! et le Parti Pour Gagner n’ayant pas réussi à suivre le rythme imposé par le Mouvement de la Rhum Antique et le krustytime.be.

 Entrées et sorties

L’Alliance des Elites, qui a quitté le top 15 la semaine dernière, et Le Harem de Zalou montrent le bout de leur nez, timidement, tout en bas de ce classement. Deux partis qui ont du mal à confirmer, et figurent régulièrement dans cette rubrique. Les Neurones Désassociés et le Front de la Rébellion nous quittent, confirmant le déclin et peut-être la mort de ces deux partis, comme annoncé par Talisman. 

 Tendance générale

Un classement national compliqué à commenter, avec peu de mouvement. Toujours trois partis qui le dominent, toujours un écart faible entre leurs poursuivants… On croirait être au Tour de France : reste à savoir qui est dopé, et va recevoir une pénalité. Bananus a même investi la capitale pour admirer l’étape des Champs-Elysées ! Ou alors, peut-être souhaite-t-il parler dictature ?

C’est sur cette question que je vous pose qu’on se dit à la semaine prochaine pour notre rendez-vous hebdomadaire !

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