F: Bonjour Félénon, merci de bien vouloir répondre à mes questions. C’est un honneur pour moi.
F: C’est également un honneur pour moi de répondre à tes questions, Félénon.
F: Félénon, il semblerait qu’une candidate du nom de Lafélonne cherche à se faire passer pour toi en ce moment. Confirmes-tu que c’est une usurpatrice ?
F: Pas du tout, c’est bien moi. Lorsque j’ai décidé de partir, Bananus a banni à jamais mon nom des registres d’état-civil pour éviter des usurpations qui auraient, de toutes les façons, vite été démasquées.
F: Mais pourtant, tu avais affirmé ne jamais revenir candidater. Pourquoi as-tu changé d’avis ?
F: C’est vrai. Le traitement auquel m’avait exposé la Banane m’avait tellement déçu que j’avais juré ne jamais remettre les pieds sur la place VPM.
F: Mais alors, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?
F: L’ennui. La nostalgie de revoir mes vieux compères. L’oubli des brimades que j’ai subies.
F: Et ?
F: Et je constate que la place a bien changé. Déjà à mon époque où j’étais la reine des campagnards, les révolutionnaires prenaient le pas. Ce que je constate, c’est que la présidence a pris le pas sur les campagnes.
F: C’est bien ?
F: Je n’en sais fichtre rien. Mon credo, c’était de gagner. De gagner toujours plus de paris. De monter le plus grand parti. De tout gagner. Puis de tout gagner seule. Puis de tout gagner seule en un coup. J’avoue que, finalement, Bananus a eu raison de me virer. Je n’avais plus trop d’idées des défis que je pouvais relever. Le seul qu’il me restait, c’était de faire en sorte de passer mon parti premier parti, en étant seule dans celui-ci. Je ne me souviens plus si je l’ai réussi, pour tout t’avouer. Il me semble que oui à l’occasion des débats parisiens, mais je ne saurais le jurer. Alors bon, de voir que VPM n’attire plus les très grands campagnards, je ne sais pas si c’est bien ou pas.
F: As-tu retrouvé tes compères ?
F: Beaucoup ont disparu : Golden ? Cat ? Vagal ? j’en oublie certainement. J’ai retrouvé Ghool, Druuna et quelques autres. Mais j’ai l’impression qu’ils ne se souviennent plus de moi. J’ai l’impression que plus personne ne se souvient de moi.
F: Alors que vas-tu faire ?
F: Je vais essayer de gagner Caen en un coup, pour voir si je me souviens de comment on fait. Mais je n’ai plus mes 20 millions de patates. Je connais encore les rouages de la politique Vpmienne cependant. Ce que j’ignore, c’est si j’ai encore la gnaque.
F: Et Après ?
F: Après, on verra. Les Félons renaissent avec moi. Qui sait ce que nous réserve l’avenir… Pas moi en tous les cas. J’ai beau avoir été la meilleure mairesse de tous les temps, je ne suis pas encore médium. L’avenir nous le dira.
F: Merci à toi, Félénon, et bon courage.
F: Non, merci à toi Félénon de m’avoir posé de si pertinentes questions.
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Commentaires
2 réponses à “L’interview de Félénon par la seule qui soit digne de l’interviewer: Félénon”
Je trouve cet article très bien écrit. Bravo à toutes les deux. Dommage que certains journalistes aient attendu 8 jours pour le publier. Il aurait encore été mieux sur le fait. Continuez mes amies ! Je vous admire.
toi tu ne connais pas les articles qui sortent 2 mois après leur soumission à relecture^^